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Actualités - CHRONOLOGIE

La crise irakienne et l'impasse au P.O. au centre des entretiens Chirac-Hariri à Paris

Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, qui se trouve à Paris depuis vendredi, s’est entretenu samedi avec le président Jacques Chirac en présence de l’ambassadeur du Liban en France, M. Nagi Abi Assi, et de son conseiller pour les affaires européennes, M. Basile Yared. Les entretiens des deux hommes devaient se poursuivre lors d’un dîner offert par M. Chirac en l’honneur de son hôte. Le porte-parole de l’Elysée, Mme Catherine Colonna, a annoncé que le président Chirac se rendrait à Beyrouth à la fin du mois de mai pour y inaugurer la Résidence des Pins, reconstruite après les dégâts causés par la guerre. Elle aura lieu vraisemblablement le week-end de la Pentecôte, qui tombe le 31 mai, a-t-elle indiqué. Située pendant la guerre sur la ligne de front, la Résidence des Pins est la résidence de l’ambassadeur de France au Liban. Mme Colonna a également précisé que la crise irakienne était l’un des sujets à l’ordre du jour de l’entretien Chirac-Hariri. M. Chirac a fait savoir à son interlocuteur que «les autorités françaises feraient passer un message de la plus grande fermeté à l’Irak afin qu’il mesure les conséquences de son refus de coopérer avec les Nations Unies». Elle a souligné que l’entretien franco-libanais a porté par ailleurs sur la situation au Proche-Orient, les deux hommes partageant «la même inquiétude devant l’impasse persistante» dans laquelle se trouve le processus de paix. De son côté, M. Hariri a déclaré que ses entretiens avec le président français ont porté sur les relations bilatérales et le processus de paix en cours au Proche-Orient avant de souligner que leurs points de vue sont convergents surtout en ce qui concerne les obstacles qui entravent ce processus. Il a affirmé que la France poursuit ses efforts en vue de faire avancer la dynamique de paix dans la région, «mais Israël semble camper sur une position négative», a-t-il dit. Répondant à une question au sujet de l’application de la 425, M. Hariri a affirmé que son gouvernement n’a pas été «officiellement notifié» d’une quelconque proposition au sujet de l’application de la 425 avant de souligner que «l’Etat hébreu n’est pas sérieux lorsqu’il évoque son retrait du Liban-Sud». Au sujet des relations économiques et du partenariat euro-méditerranéen, M. Hariri a déclaré que ce sujet sera débattu entre les responsables libanais et le délégué de l’Union européenne attendu à Beyrouth dans les prochaines semaines. Prochaine tournée de Hariri A noter par ailleurs que M. Rafic Hariri doit effectuer ce mois une visite officielle en Malaisie, en Azerbaïdjan et au Mexique. M. Hariri doit se rendre à Kuala Lumpur du 8 au 10 février, à l’invitation de son homologue malaisien Mahathir Mohamad, afin de renforcer la coopération, notamment économique, entre les deux pays. Les relations entre le Liban et la Malaisie se sont nettement développées depuis la visite de M. Hariri à Kuala Lumpur en 1995 et celle de son homologue malaisien à Beyrouth en juin dernier. M. Hariri doit ensuite effectuer, les 11 et 12 février, une visite à Bakou, la première d’un officiel libanais en Azerbaïdjan, à l’invitation de son homologue azerbaïdjanais Arthur Raszhada. Le premier ministre doit signer une série d’accords portant notamment sur le transport aérien et l’encouragement des investissements au titre de la coopération commerciale et financière. Le ministre azerbaïdjanais des Affaires étrangères, Hassan Hassanov, avait effectué une visite officielle le 19 novembre dernier au Liban. M. Hariri doit en outre se rendre le 21 février à Mexico, pour une visite officielle de trois jours, prévue l’an dernier et qui avait dû être reportée. Parallèlement à ses entretiens avec les officiels, M. Hariri doit rencontrer les notables de la communauté libanaise établie au Mexique depuis plusieurs décennies.
Le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, qui se trouve à Paris depuis vendredi, s’est entretenu samedi avec le président Jacques Chirac en présence de l’ambassadeur du Liban en France, M. Nagi Abi Assi, et de son conseiller pour les affaires européennes, M. Basile Yared. Les entretiens des deux hommes devaient se poursuivre lors d’un dîner offert par M. Chirac en...