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Actualités - CHRONOLOGIE

La percée d'Achrafieh du 27 septembre 86 devant le tribunal militaire

Le tribunal militaire a entamé hier l’examen de l’affaire des accrochages armés qui avaient opposé, le 27 septembre 1986, à Achrafieh, des miliciens des «Forces libanaises» de Samir Geagea, à leurs anciens camarades restés fidèles à Elie Hobeika, qui avaient tenté de percer le front tenu par les «Forces libanaises», en s’infiltrant par le quartier de Sodeco. L’armée avait prêté ce jour-là main forte aux «Forces libanaises», et c’est grâce à elle que l’incursion des hommes de Hobeika, avait échoué. Les combats s’étaient soldés, ce jour-là, par la mort de deux soldats, Fady Tabet et Béchara Lakiss et de 24 civils. 51 personnes ont été blessées, dont 19 militaires. Des miliciens ayant participé à l’assaut contre Achrafieh, l’armée a identifié: Nagi Najjar, Farès Haddad, Antoine Hélou, Rachid Jawhari, Georges Kanaan, Jean Ibrahim, Pierre Khoury, Naaman Khoury, Hussein Ourouk, Samir Abboud, Sami Georges Abbas, Pierre Jean Maalouf, Ghassan Edouard Ghosn, Tony Ibrahim Abdallah, Bassam Gebrael et Charbel Abou Mahlab. Des morts ramassés dans les rues d’Achrafieh, parmi lesquels se trouvaient un certain nombre de miliciens, seule une partie a été formellement identifiée. Dans le cadre de ce dossier, le tribunal examine le cas de Khalil Farès, qui faisait partie des forces assaillantes. Le cadavre de ce dernier avait été retrouvé, portant des traces de balles, le 1er octobre 1986. Une enquête avait établi par la suite que le malheureux avait demandé à deux de ses anciens compagnons d’armes, Robert Abiad et Samir Farès, de s’entremettre pour lui afin qu’il puisse regagner son quartier, à Achrafieh. Mis en confiance puis trahi, Khalil Farès avait été remis à un responsable des «Forces libanaises», Pierre Rizk, alias «Akram». Présidée par le brigadier Hussein Chahine, la séance a été entamée par un appel auquel aucun des accusés n’a répondu, à l’exception de Pierre Jean Maalouf, qui s’est présenté sans son avocat, Me Badawi Abou Dib. La prochaine audience a été fixée au 25 mars.
Le tribunal militaire a entamé hier l’examen de l’affaire des accrochages armés qui avaient opposé, le 27 septembre 1986, à Achrafieh, des miliciens des «Forces libanaises» de Samir Geagea, à leurs anciens camarades restés fidèles à Elie Hobeika, qui avaient tenté de percer le front tenu par les «Forces libanaises», en s’infiltrant par le quartier de Sodeco. L’armée avait...