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Actualités - CHRONOLOGIE

Monicagate : l'ancien bras droit de Clinton devant un grand jury (photo)

Leon Panetta, ancien secrétaire général de la Maison-Blanche sous Bill Clinton, a été entendu mercredi par un «Grand Jury», équivalent américain d’une chambre de mise en accusation, chargé d’examiner l’affaire dite du «Monicagate» — cela au moment où le président américain faisait savoir qu’il ne parlera plus publiquement du scandale Monica Lewinsky, la jeune stagiaire de la Maison-Blanche qui aurait affirmé avoir eu une liaison avec le chef de l’Exécutif US entre 1995 et 1996, se trouvait au moment des faits sous les ordres de Leon Panetta. Toujours au plan de l’enquête, l’avocat de la jeune fille a annoncé qu’il attendait toujours la réponse du procureur Kenneth Starr concernant un éventuel accord sur une immunité qui serait accordée à celle-ci en échange de sa coopération avec la justice. C’est le «statu quo ante», a déclaré William Ginsburg lors d’une interview exclusive à la chaîne d’informations en continu CNN, précisant qu’il n’avait pas été contacté par le bureau de M. Starr depuis 24 heures. «Nous attendons patiemment», a-t-il ajouté. Mlle Lewinsky a remis au procureur indépendant Kenneth Starr une proposition détaillée de coopération en échange d’une immunité judiciaire. Son avocat n’avait toutefois pas précisé ce que la jeune femme serait prête à admettre reconnaître et quelle immunité elle pourrait obtenir mais il a rappelé que sa cliente était le seul témoin dans cette affaire. Au cas où le procureur— dont il a vanté les qualités professionnelles à plusieurs reprises — refuserait de lui accorder l’immunité, M. Ginsburg s’est néanmoins dit prêt à la défendre devant la justice. «S’ils (l’équipe du procureur Starr) décident d’inculper Monica Lewinsky, nous sommes prêts à la défendre», a-t-il souligné. Il a une nouvelle fois confirmé que sa cliente avait autrefois eu une liaison «sporadique» avec un enseignant de l’Oregon, qui l’avait révélée mardi à la presse. Selon l’avocat d’Andy Bleiler, 32 ans, marié, Mlle Lewinsky aurait confié à son client qu’elle avait eu des «activités sexuelles, uniquement orales, avec une personne haut placée à la Maison-Blanche». «Elle n’a à aucun moment utilisé le nom du président Clinton», a-t-il ajouté. M. Ginsburg a mis en cause la crédibilité de ce témoignage, estimant qu’il s’agissait soit d’un coup monté par un tabloïd, soit d’une volonté de publicité de la part de l’intéressé. L’avocat de Mlle Lewinsky a enfin affirmé que la jeune femme était«forte», qu’elle «se sentait bien» mais qu’elle était «bouleversée». «Personne n’aime voir sa vie, son passé dévoilés à la télévision», a-t-il ajouté. Se conformer aux règles De son côté, Hillary Clinton a assuré mercredi que les visites du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et du président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat à Washington la semaine dernière avaient empêché son époux de se défendre d’emblée et avec toute l’énergie requise». «Il accueillait deux hommes d’Etat; il ne voulait en aucun cas parler de questions sans rapport avec la paix au Proche-Orient», a confié la «First Lady» à la chaîne de télévision ABC. Montée au créneau mardi avec détermination pour mener la contre-offensive contre ce qu’elle présente comme «un vaste complot politique de la droite» pour abattre son mari, Hillary Clinton a précisé que celui-ci avait jugé «très difficile et gênant» de se justifier des attaques en présence de ses hôtes. Clinton avait semblé embarrassé lorsque la presse l’avait interrogé sur ses relations avec Monica Lewinsky en présence du président de l’OLP, manifestement mal à l’aise lui aussi de se trouver pris en plein milieu de la tempête politique Washingtonienne. Le président ne s’exprimera plus de façon publique sur les accusations d’infidélité et de parjure dont il fait l’objet, «parce qu’il y a une enquête en cours», a assuré en outre son épouse. «Parce qu’il y a une enquête en cours, personne ne peut s’attendre à ce que le président dise quoi que ce soit de plus de façon publique», a-t-elle affirmé. «Je sais que cela doit être frustrant pour les gens, mais c’est ainsi que le système fonctionne», a-t-elle ajouté. «Vous n’entendrez plus rien de la part de Vernon Jordan», un ami intime de Clinton, qui aurait servi d’intermédiaire pour inciter Monica Lewinsky à mentir, a assuré Mme Clinton. «Vous n’entendrez plus rien de la part de mon mari, parce qu’ils doivent se conformer aux règles pendant cette enquête», a-t-elle prévenu.
Leon Panetta, ancien secrétaire général de la Maison-Blanche sous Bill Clinton, a été entendu mercredi par un «Grand Jury», équivalent américain d’une chambre de mise en accusation, chargé d’examiner l’affaire dite du «Monicagate» — cela au moment où le président américain faisait savoir qu’il ne parlera plus publiquement du scandale Monica Lewinsky, la jeune...