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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Chamseddine : non au mariage civil par solidarité avec l'église

Le président du Conseil supérieur chiite (CSC), l’imam Mohammed Mehdi Chamseddine, a déclaré qu’il était «obligé, en raison de (ses) responsabilités, de (se) solidariser avec l’Eglise concernant sa vision du contrat de mariage qui est un contrat non civil. Cette opinion n’est pas fondée sur des considérations religieuses musulmanes, mais sur la nécessité d’adopter une position de solidarité nationale avec l’Eglise. Je suis prêt à considérer ce que décidera l’Eglise». L’imam Chamseddine a tenu ces propos hier lors d’une discussion à bâtons rompus avec un certain nombre de journalistes en présence des présidents des syndicats de la presse et des rédacteurs, MM. Mohammed Baalbaki et Melhem Karam, et du président de la Fédération des agences de presse arabe, M. Rafic Chlala. L’affaire Toufaily Le dignitaire religieux s’est par ailleurs longuement étendu sur la décision du Hezbollah de radier de ses rangs son ancien secrétaire général, cheikh Sobhi Toufaily. Il a estimé que le fait que le parti ait maintenu le dialogue avec le chef de la révolte des affamés «pendant tout ce temps est un signe de la maturité de la direction qui a laissé la porte ouverte à d’éventuelles initiatives et médiations». Selon lui, l’exclusion de Toufaily «aura des répercussions limitées sur la situation du Hezbollah qui a prouvé qu’il était solide sur le plan de l’organisation et de la discipline. Cette affaire ne provoquera pas des troubles au sein du parti». L’imam Chamseddine a en outre exclu que des affrontements puissent opposer des partisans de Toufaily à des membres du Hezbollah. «Les gens sont éveillés et je ne pense pas qu’il y aura des tensions», a-t-il dit. Le président du CSC a d’autre part déclaré que le Liban n’est pas prêt «pour l’abolition du confessionnalisme politique», estimant que «L’Etat doit fonctionner avec toutes les communautés» et non pas seulement avec les chiites, les sunnites et les maronites. Kabbani et Salam Le mufti de la République, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, a rendu hier une visite de courtoisie à M. Saëb Salam, ancien premier ministre, et une des figures politiques les plus marquantes de la communauté sunnite au Liban. Le dignitaire religieux sunnite, profitant de la présence des journalistes, a encore une fois réitéré son refus catégorique de toute idée de mariage civil, facultatif ou pas, au Liban. «Nous combattrons cette idée quelles qu’en soient les conséquences et les musulmans continueront à être soumis à la sunna de Dieu», a-t-il affirmé. M. Salam a, dans une très brève déclaration, apporté son appui complet à la position du mufti en la matière.
Le président du Conseil supérieur chiite (CSC), l’imam Mohammed Mehdi Chamseddine, a déclaré qu’il était «obligé, en raison de (ses) responsabilités, de (se) solidariser avec l’Eglise concernant sa vision du contrat de mariage qui est un contrat non civil. Cette opinion n’est pas fondée sur des considérations religieuses musulmanes, mais sur la nécessité d’adopter...