Sit-in à l'UL pour la défense de l'université de l'Etat

Les étudiants de l’Université libanaise (UL) ont organisé hier des sit-in dans plusieurs facultés en signe de protestation contre la politique du gouvernement à l’égard de l’université de l’Etat.s Des professeurs et des représentants des différents mouvements estudiantins se sont joints aux protestataires qui se sont rassemblés dans les facultés de littérature et des sciences humaines (première et troisième branche), de pédagogie (Unesco) et de droit (première et troisième branche). Les étudiants portaient des banderoles dénonçant les «ingérences politiques dans les affaires de l’UL» et appelant au renforcement de l’université à travers la consolidation de la solidarité entre les étudiants et le corps professoral et en préservant la gratuité de l’enseignement universitaire. Le plus important rassemblement a eu lieu à la faculté de littérature près de l’Unesco en présence de représentants des mouvements estudiantins bien implantés dans les deuxièmes branches. A l’issue d’une assemblée générale, les étudiants ont fait paraître un communiqué réclamant l’augmentation du budget de l’UL qui est réduit dans le budget de cette année. Le communiqué demande par ailleurs aux étudiants de tenir des assemblées générales et des sit-in dans les différentes facultés de l’UL. Enfin, il appelle à une participation massive au sit-in qui doit être organisé aujourd’hui devant la Chambre. A la faculté de pédagogie, les professeurs qui ont participé au sit-in ont distribué un communiqué indiquant que «l’UL traverse actuellement les plus graves difficultés économiques, politiques et pédagogiques de son histoire, en raison des décisions imposées et des ingérences politiques qui ont brisé l’indépendance de l’université». A Tripoli, un assemblée générale a eu lieu à la faculté de droit à Kobbé en présence de délégués d’une dizaine d’organisations estudiantines, notamment le mouvement aouniste, les étudiants du Parti national libéral, du parti communiste, des Kataëb et du mouvement du peuple (proche du député Najah Wakim).