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Actualités - CHRONOLOGIE

Devant les députés qu'il a reçus Hariri insiste sur la nécessité de ramener le déficit à 37.5% (photos)

Devant les députés qu’il a reçus hier, le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a indiqué qu’il n’est pas contre une révision de la taxe mécanique à condition de maintenir le déficit budgétaire pour cette année au taux fixé par le gouvernement, à savoir 37, 5%. L’Exécutif s’était opposé à l’amendement des taxes prévues dans l’annexe numéro 9 du projet de budget, estimant que la réduction des sources de financement du budget opérée jeudi par la commission parlementaire des Finances ne permettra pas de ramener le déficit budgétaire qui a dépassé en 1997 la barre des 55% à 37, 5%. A la veille du débat budgétaire qui s’ouvrira aujourd’hui, place de l’Etoile, M. Hariri a reçu au Sérail gouvernemental les députés Habib Hakim, Wajih Baarini, Gebran Tok, Kabalan Issa el-Khoury, Antoine Haddad, Misbah el-Ahdab, Nouhad Souaïd, Sébouh Hovnanian et Mansour Ghanem el-Bone. Cité par ses visiteurs, le chef du gouvernement n’a pas écarté la possibilité que la taxe mécanique soit révisée par le Parlement, soulignant que le débat se poursuit à ce sujet et insistant sur la nécessité de respecter la proportion fixée pour le déficit budgétaire de cette année. A sa sortie du Sérail, M. Hovnanian a indiqué que le bloc des députés arméniens approuve la majorité des articles du projet de budget et exprime des réserves sur certains autres. Son collègue Kabalan Issa el-Khoury s’est déclaré en faveur d’une révision à la baisse de la taxe mécanique. Il a aussi annoncé qu’un groupe de députés va étudier la possibilité d’imposer de nouveau les grandes sociétés. Celles-ci versent à l’Etat un maximum de 10% sur leurs revenus, au même titre que les petites et moyennes entreprises. En réduisant l’impôt sur le revenu des grandes sociétés, le chef du gouvernement espérait pouvoir encourager les investissements au Liban et attirer les grandes compagnies internationales. Sa politique est aujourd’hui contestée dans plusieurs milieux politiques et économiques, en raison du marasme économique qui persiste dans le pays. Plus tard dans la journée, le chef du gouvernement a reçu les députés Antoine Andraos et Ayman Schoucair, en présence du ministre de l’Information, M. Bassem Sabeh. La conversation a porté sur le dossier des déplacés. Rappelons que le ministre des Déplacés, M. Walid Joumblatt, avait annoncé dimanche que le bloc parlementaire qu’il préside ne votera pas le budget qui ne prévoit pas de fonds pour la Caisse des déplacés. Selon des sources parlementaires, le budget alloué cette année pour les déplacés ne dépasse pas les quatre milliards de livres alors qu’il était de quelque 60 milliards l’année dernière. M. Hariri a également conféré avec les ministres Michel Eddé et Assaad Hardane.
Devant les députés qu’il a reçus hier, le chef du gouvernement, M. Rafic Hariri, a indiqué qu’il n’est pas contre une révision de la taxe mécanique à condition de maintenir le déficit budgétaire pour cette année au taux fixé par le gouvernement, à savoir 37, 5%. L’Exécutif s’était opposé à l’amendement des taxes prévues dans l’annexe numéro 9 du projet...