L'UCIP rend hommage à la presse catholique libanaise et demande la libération du Liban de toute occupation

Le Centre catholique d’information (CCI) a rendu publiques hier les recommandations du congrès de l’Union catholique internationale de la presse (UCIP) qui s’est tenu du 23 au 30 novembre dernier au couvent des Sœurs de la Croix sur le thème «Information, liberté et ethique», en présence de quelque 150 journalistes et spécialistes de la communication venus des cinq continents. L’UCIP y rend hommage à la presse catholique libanaise et réclame la libération du Liban «de toute occupation». Dans ses recommandations, le congrès de l’UCIP commence par rendre hommage à un Liban qui se distingue par trois caractéristiques: «La richesse et la diversité de sa presse catholique, l’interpénétration de la presse civile et religieuse (...) et la convivialité islamo-chrétienne et le sens de l’œcuménisme». Puis il annonce qu’il accepte la fondation d’une branche de l’Union au Liban, dont le siège se trouvera au Centre catholique d’information. L’établissement de cette branche sera confirmé lors du congrès international de l’UCIP qui se tiendra à Paris du 12 au 19 septembre prochain. Par ailleurs, le congrès exprime son attachement à la liberté de la presse comme «valeur humaine» et à «l’interdépendance entre liberté et éthique, garant du respect de la dignité de l’homme et de ses droits, et plus particulièrement des droits de la femme» dont il réclame que le rôle dans les domaines de l’éducation et de l’information soit renforcé. Le congrès affirme par ailleurs son attachement à la famille, «trésor et oasis d’espoir pour le genre humain», et invite les médias à protéger et à promouvoir les valeurs de la famille, ainsi que «l’unité et la dignité de ses membres», dans tout ce qui se publie. Sur le plan politique, le congrès souhaite pour un Liban convalescent «la réconciliation nationale totale, le retour des déplacés et des expatriés et la libération des prisonniers politiques». Il souhaite aussi que le Liban «se libère de toute occupation» ainsi que «le retrait des armées étrangères stationnant sur son sol». Enfin, le congrès exprime sa solidarité «avec les journalistes des pays soumis à des régimes dictatoriaux ou ravagés par des guerres qui ont privé les journalistes du climat de la liberté», et porté préjudice de diverses manières au corps de la presse. Il exhorte les autorités concernées «à libérer les prisonniers et à restituer leur liberté d’expression aux journalistes qui en ont été privés».