Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS
Baalbacki dénie au général le droit de parler de liberté de la presse
le 14 janvier 1998 à 00h00
Le président de l’Ordre de la presse Mohammad Baalbacki a dénié hier au général Michel Aoun le droit de parler de liberté de la presse, en raison des positions qu’il avait adoptées à cet égard lorsqu’il était chef d’un gouvernement de militaires. Dans une réaction aux propos tenus par le général Aoun lors de son interview télévisée de dimanche dernier, M. Baalbacki s’est d’abord élevé contre «les attaques» du général contre la presse libanaise. Le général «a utilisé à l’encontre de la presse libanaise de qualificatifs qui en sont très éloignés», a affirmé M. Baalbacki sans préciser quels étaient ces qualificatifs. «En outre, parler des libertés et en brandir le slogan afin de gagner à sa cause ceux qui y croient ne peut que nous rappeler des positions antérieures (du général Aoun) que la presse libanaise ne saurait oublier», a-t-il ajouté. M. Baalbacki a cité à cet égard une série d’incidents survenus à l’époque, notamment lorsque le gouvernement Aoun avait exigé des journaux qu’ils cessent d’attribuer le terme de «président» à quiconque d’autre que le général. Ce dernier s’est justifié dimanche à ce sujet, affirmant qu’il était seul détenteur de la «légitimité» du pouvoir. Dénonçant les atteintes actuelles aux libertés, il s’est dit en faveur d’une «liberté totale de la presse» et contre toute censure, la seule limite selon lui devant être «celle imposée par la vérité».
Le président de l’Ordre de la presse Mohammad Baalbacki a dénié hier au général Michel Aoun le droit de parler de liberté de la presse, en raison des positions qu’il avait adoptées à cet égard lorsqu’il était chef d’un gouvernement de militaires. Dans une réaction aux propos tenus par le général Aoun lors de son interview télévisée de dimanche dernier, M....
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