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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Il s'est entretenu hier avec Védrine Assad favorable à un rôle actif de la France Paris et Damas ont signé leur premier protocole financier depuis 10 ans (photo)

Paris et Damas ont souhaité hier la relance du processus de paix au Proche-Orient et signé leur premier protocole financier depuis 10 ans, à l’occasion de la première visite en Syrie du ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine. Le président syrien Hafez el-Assad s’est déclaré favorable à un «rôle actif» de la France et de l’Union européenne dans le processus de paix en recevant M. Védrine à Damas. Après avoir été reçu par M. Assad, le chef du Quai d’Orsay a été retenu à un iftar, le repas de rupture du jeûne du Ramadan, par son homologue syrien Farouk el-Chareh, avant de quitter Damas à l’issue d’une visite de 24 heures. Lors d’un entretien de près de trois heures avec M. Védrine, le président syrien s’est déclaré «favorable à un rôle actif de la France et de l’Union européenne pour aider à atteindre l’objectif d’une paix globale et juste dans la région», selon une source officielle. Le chef de l’Etat syrien a réaffirmé que son pays était «prêt à reprendre les négociations (avec Israël) là où elles s’étaient arrêtées» en février 1996, c’est-à-dire avec une promesse israélienne de retrait du plateau du Golan. «La France est animée par l’idée de faire tout ce qui est en son pouvoir pour débloquer» le processus de paix, a dit M. Védrine lors d’un point de presse conjoint avec M. Chareh. La France «agit en permanence et travaille chaque jour au sein de l’Union européenne et avec les Etats-Unis dans le sens d’une relance du processus de paix», israélo-arabe, a ajouté M. Védrine. M. Chareh a renchéri en soulignant que «tout le monde a besoin du rôle français, que ce soit les parties concernées ou les parrains» américains et russes du processus de paix. Pour les responsables syriens, l’Union européenne et la France en particulier sont de plus en plus considérées comme un contrepoids au rôle que jouent les Etats-Unis dans la région. Ils ont conscience que les Etats-Unis sont le principal acteur au Proche-Orient, mais pensent que les Européens peuvent influer positivement sur Washington. Cet avis est partagé par de nombreux responsables européens, qui estiment que le rôle de l’UE dans le processus de paix doit se faire en coordination étroite et non en compétition avec les Américains. Preuve de sa volonté de se rapprocher des Quinze, Damas va entamer dans les semaines qui viennent des négociations en vue de la signature d’un accord de partenariat avec l’Union européenne. Le chef de la diplomatie syrienne a parlé de «nouvel élan à un dialogue déjà existant» entre Paris et Damas, qui a atteint «des résultats satisfaisants et positifs». MM. Védrine et Chareh ont signé un protocole financier de 150 millions de francs français (25 millions de dollars), le premier depuis 1987. Selon M. Védrine, cet accord «va permettre une relance très importante de la coopération bilatérale». Le chef de la diplomatie française était arrivé lundi soir à Damas, dernière étape d’une tournée qui l’a conduit à Beyrouth et à Amman. (AFP)
Paris et Damas ont souhaité hier la relance du processus de paix au Proche-Orient et signé leur premier protocole financier depuis 10 ans, à l’occasion de la première visite en Syrie du ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine. Le président syrien Hafez el-Assad s’est déclaré favorable à un «rôle actif» de la France et de l’Union européenne dans le...