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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Chamseddine : la 425 ne peut être assortie de conditions

«La résolution 425, telle que décidée par le Conseil de Sécurité en 1978, est la seule acceptée. Son application ne peut être assortie de la moindre condition comme le souhaite Israël». C’est ce qu’a notamment indiqué le président du Conseil supérieur chiite, l’imam cheikh Mohammad Mehdi Chamseddine, dans une conférence qu’il a donnée hier au mosquée de l’imam Al-Sadeq. Le dignitaire religieux chiite estime que le Liban doit rester intraitable sur la question pour éviter une réédition du 17 mai. «Faisant de l’ambiguïté un style d’Etat, Israël a fait accompagner sa reconnaissance de la 425 de conditions concernant son application. Le Liban ne peut les accepter au risque de se voir imposer une réédition de l’accord du 17 mai. C’est uniquement le Conseil de Sécurité qui est habilité à discuter des modalités d’application de cette résolution dont il est et l’auteur et le garant», a estimé cheikh Chamseddine. Bien qu’heureux de voir le passage de Kfarfalous rouvert à la circulation, cheikh Chamseddine s’est demandé si pareille initiative ne cache pas une autre «pernicieuse» du genre «Jezzine d’abord». «Nous devons un grand merci à toutes les forces qui ont collaboré à l’ouverture du passage de Kfarfalous. On ne peut que se féliciter de voir une région s’amarrer plus solidement au reste du pays. Mais quand même la vigilance reste de rigueur afin que cette initiative ne soit pas doublée d’une autre, pernicieuse, du genre Jezzine d’abord, tel que colportée actuellement par les rumeurs», a conclu cheikh Chamseddine.
«La résolution 425, telle que décidée par le Conseil de Sécurité en 1978, est la seule acceptée. Son application ne peut être assortie de la moindre condition comme le souhaite Israël». C’est ce qu’a notamment indiqué le président du Conseil supérieur chiite, l’imam cheikh Mohammad Mehdi Chamseddine, dans une conférence qu’il a donnée hier au mosquée de l’imam...