Rechercher
Rechercher

Actualités - REPORTAGE

Architecture Dessiné dans le respect d'une tradition Saïda : un palais de justice fonctionnel, mais agréable à l'oeil (photo)

Fin clin d’œil à la ville environnante, et mise en mémoire explicite, la silhouette du nouveau palais de justice de Saïda, dessiné par les architectes Amine el-Bizri et Nabil Azar, s’habille d’arcades pour rappeler la tradition cultivée là dans les khans et les vieilles demeures. On est donc loin de la sobriété austère du palais de justice de Beyrouth ou de celui de Tripoli construit dans les années 60, et plus loin encore de celui de Jdeidé qui a l’allure d’un théâtre ou d’une villa de Faqra... Alors qu’à Saïda, l’espace de ce temple du droit est dessiné dans le respect d’une tradition de vieille humanité. Toutefois l’architecture introduite à l’intérieur de cette enceinte de pierre libanaise est très moderne. Troisième millénaire oblige, l’espace informatique est omniprésent . Coût de l’opération: 6,5 millions de dollars. Situé à l’entrée de Saïda, non loin de la municipalité , le palais de justice est aujourd’hui en cours de construction. Il comporte quelques 11.000 m2 de surface bâtie répartie comme suit: — Un sous-sol de 4.154 m2 pour les garages et les locaux techniques. — Au rez-de-chaussée, 2.654 m2, le hall principal en marbre s’ouvre sur des espaces adaptables selon les besoins: bureaux et salles de réunion pour les avocats; locaux pour les représentants de l’ordre public; un dépôt , avec des cellules assez spacieuses, séparées, pour prévenus , hommes, femmes et enfants; le département de la police de la route; les archives; une bibliothèque; une infirmerie et une cafétéria... — Le premier étage, construit autour d’une cour intérieure, a une superficie de 2.464 m2. Il abrite une salle de tribunal de 12 x 9 mètres et les bureaux des magistrats et des greffiers. — Le deuxième niveau s’étale sur 2.074 m2. Réservé exclusivement aux présidents et juges d’instruction, il comprend également une bibliothèque. — Au troisième et sur 2.464 m2, seront installés trois prétoires dont le grand pénal de 13, 5 x 17, 5 mètres carrés, mais aussi des bureaux de magistrats s’occupant du droit de l’immobilier, du commerce, et des référés. Les étages sont ponctués de cours intérieurs ou de jardins de 100m2. Ils sont desservis par six ascenseurs, trois escaliers et des escaliers de secours extérieurs. «Tous les équipements suivent les normes de sécurité internationale», fait remarquer l’architecte Nabil Azar. L’informatique étant aussi au rendez-vous, une pièce spéciale est réservée aux ordinateurs. On accède au palais par six entrées principales dont trois sont réservées au corps judiciaire , une aux avocats , une cinquième aux FSI et la sixième sert au public; «elle est conçue en fonction des handicapés», souligne M. Azar. Un contenu fonctionnel dans un écrin esthétique. May MAKAREM
Fin clin d’œil à la ville environnante, et mise en mémoire explicite, la silhouette du nouveau palais de justice de Saïda, dessiné par les architectes Amine el-Bizri et Nabil Azar, s’habille d’arcades pour rappeler la tradition cultivée là dans les khans et les vieilles demeures. On est donc loin de la sobriété austère du palais de justice de Beyrouth ou de celui de...