Aoun ne s'est pas rétracté, affirme le bureau de l'ancien premier ministre

Le bureau du général Michel Aoun à Paris a dénoncé les analyses et interprétations qui ont été faites de l’interview que l’ancien premier ministre avait accordée la semaine dernière à l’hebdomadaire «Mouharrer News». Dans un communiqué de presse publié hier, le bureau a estimé que ceux qui ont vu dans cet entretien «une rétractation dans les positions de l’ancien chef du gouvernement n’ont jamais vraiment lu le général Aoun, et ne le liront ni aujourd’hui, ni demain». Il a en outre indiqué que de telles interprétations «ne servent ni la paix civile ni les relations avec la Syrie». «Les propos tenus dans cette interview sont un remède à la mauvaise situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement et n’en sont pas une description», ajoute le communiqué. Accusant enfin le président Rafic Hariri, les ministres Bassem el-Sabeh et Michel Murr de violer la Constitution, le bureau du général Aoun se demande en conclusion: «Y a-t-il donc un homme qui a prêté le serment de veiller sur la Constitution? Si oui, pourquoi n’en impose-t-il pas le respect?»