Il s’agira des premières sentences prononcées à l’encontre d’islamistes depuis le massacre de Louxor.
Lors du procès, ouvert il y a plus d’un an, le parquet de la Haute cour avait requis la peine de mort ou les travaux forcés à perpétuité à l’encontre des 33 islamistes, qui appartiennent à l’aile militaire de la Jamaa.
Le parquet avait également qualifié le procès «d’un des plus importants dans l’histoire des tribunaux égyptiens, vu le grand nombre des victimes».
Selon l’acte d’accusation, ces islamistes ont perpétré 19 attentats dans les provinces d’Assiout et de Sohag (Haute-Egypte), tuant 26 policiers, dont trois généraux, et blessant 35 autres personnes, notamment des policiers, des civils et cinq experts de nationalité roumaine travaillant dans une cimenterie d’Assiout.
Depuis le début de la vague de violence en Egypte en 1992, les tribunaux militaires et la Haute cour de sûreté de l’Etat (juridiction civile d’exception dont les verdicts sont sans appel), ont condamné à mort au total 98 intégristes, dont 61 ont été exécutés.
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