A l’occasion de l’inauguration des nouvelles orgues de l’Eglise du Sacré-Cœur, à Beyrouth, l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, a prononcé un mot d’accueil dans lequel il a rendu un émouvant hommage à Antoine Massoud, donateur de l’Eglise. Nous en tirons ces larges extraits:
«Noël est certes la fête de l’abaissement de Dieu jusqu’à la profondeur de notre misère. C’est aussi, et grâce à ce geste de tendresse infinie, la fête de notre élévation à l’Amour et à la Sainteté de Dieu.
«En cette église du Sacré-Cœur de Beyrouth, l’élévation de nos cœurs est soutenue ce soir par le carillon des orgues nouvelles dont cette belle maison de Dieu vient d’être dotée.
«A regarder cet édifice, on dirait que la présence d’orgues dans ses murs s’impose de soi. Mais cette logique interne de la beauté et de la perfection n’aura été que l’expression d’une logique préalable, celle de l’amour qu’un homme exceptionnel a porté dans son cœur, lui et sa famille, à l’égard de son Dieu, de son Eglise et de son Diocèse. Cet homme, c’est Antoine Massoud, qui se fixa à lui-même le devoir d’offrir de son argent propre la construction intégrale de cette église du Sacré-Cœur qui nous réunit en cet instant, et où repose déjà sa «terre» dans l’espérance de la résurrection. Quoi de plus beau ce soir que cette fidélité à sa mémoire (...).
«Cependant, le message profond de ces orgues ne devrait pas nous échapper. Vous les écouterez tout à l’heure. Ils vont vous appeler par la multiplicité de leurs sons unis dans une composition harmonieuse à vous unir à votre tour dans l’amour de Dieu, malgré vos différences. L’unité d’un organisme, l’unité d’un pays, l’unité du monde, toute unité se fait par le haut, par l’esprit et par l’amour. Elle ne se fait pas par la matière qui, de sa propre nature, divise.
«Notre Seigneur a fait proche ceux qui jadis étaient éloignés. Noël ne vous dira pas autre chose cette année.
Soyez unis, accueillez en vos cœurs l’amour qui vous régénère. Ainsi, auriez-vous dans le cœur la paix et le salut.
Avec ces orgues nouvelles, chantons ensemble ce soir l’amour de Dieu qui nous sauve».
«Noël est certes la fête de l’abaissement de Dieu jusqu’à la profondeur de notre misère. C’est aussi, et grâce à ce geste de tendresse infinie, la fête de notre élévation à l’Amour et à la Sainteté de Dieu.
«En cette église du Sacré-Cœur de Beyrouth, l’élévation de nos cœurs est soutenue ce soir par le carillon des orgues nouvelles dont cette belle maison de Dieu vient d’être dotée.
«A regarder cet édifice, on dirait que la présence d’orgues dans ses murs s’impose de soi. Mais cette logique interne de la beauté et de la perfection n’aura été que l’expression d’une logique préalable, celle de l’amour qu’un homme exceptionnel a porté dans son cœur, lui et sa famille, à l’égard de son Dieu, de son Eglise et de son Diocèse. Cet homme, c’est Antoine Massoud, qui se fixa à lui-même le devoir d’offrir de son argent propre la construction intégrale de cette église du Sacré-Cœur qui nous réunit en cet instant, et où repose déjà sa «terre» dans l’espérance de la résurrection. Quoi de plus beau ce soir que cette fidélité à sa mémoire (...).
«Cependant, le message profond de ces orgues ne devrait pas nous échapper. Vous les écouterez tout à l’heure. Ils vont vous appeler par la multiplicité de leurs sons unis dans une composition harmonieuse à vous unir à votre tour dans l’amour de Dieu, malgré vos différences. L’unité d’un organisme, l’unité d’un pays, l’unité du monde, toute unité se fait par le haut, par l’esprit et par l’amour. Elle ne se fait pas par la matière qui, de sa propre nature, divise.
«Notre Seigneur a fait proche ceux qui jadis étaient éloignés. Noël ne vous dira pas autre chose cette année.
Soyez unis, accueillez en vos cœurs l’amour qui vous régénère. Ainsi, auriez-vous dans le cœur la paix et le salut.
Avec ces orgues nouvelles, chantons ensemble ce soir l’amour de Dieu qui nous sauve».
A l’occasion de l’inauguration des nouvelles orgues de l’Eglise du Sacré-Cœur, à Beyrouth, l’archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, a prononcé un mot d’accueil dans lequel il a rendu un émouvant hommage à Antoine Massoud, donateur de l’Eglise. Nous en tirons ces larges extraits:«Noël est certes la fête de l’abaissement de Dieu jusqu’à la...
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