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Actualités - CHRONOLOGIE

Le journaliste Assem Jundi publie ses entretiens avec Carlos (photo)

VLe journaliste Assem Jundi vient de publier en arabe un livre sur Carlos à partir d’entretiens réalisés il y à 20 ans en Irak avec le terroriste international vénézuélien actuellement jugé à Paris.
Dans l’introduction à «Carlos, l’autre visage», M. Jundi souligne la nécessité de «présenter au monde l’être humain véritable poussé par sa foi» à un moment où «tous les Etats et leurs services offrent une image défigurée» de Carlos, de son vrai nom Illich Ramirez Sanchez, surnommé «le chacal».
«Je prenais des notes avec son accord au fil de nos rencontres à Bagdad, entre 1976 et 1977», a affirmé le journaliste d’origine syrienne, auteur de recueils de poèmes et d’ouvrages documentaires.
«Je n’écris pas pour me faire l’avocat de Carlos, je veux le présenter tel que je l’ai connu», a-t-il assuré.
«Je sais que de nombreuses victimes innocentes sont tombées lors de ses opérations mais «ils» veulent le transformer en un criminel ordinaire, sans cause, et falsifier la mémoire du monde», a ajouté M. Jundi.
Le journaliste décrit Carlos comme un «jeune homme plein d’orgueil, fier de défier la mort qui lui fait face à tout instant».
«Contrairement aux rumeurs, Carlos, écrit-il, n’a jamais subi de chirurgie esthétique et se cachait en se faisant pousser la barbe ou les moustaches ou en mettant des lunettes, il y avait dans son visage une sorte d’innocence qui le protégeait et écartait tout soupçon».
Jundi, qui avait échappé en 1980 à une tentative d’assassinat à Beyrouth, estime que Carlos a «continué jusqu’au bout à lutter pour ses principes». «S’il avait accepté un compromis avec tel ou tel Etat, il aurait vécu dans la sécurité et l’opulence et il n’y aurait pas eu de marché sur son dos», a affirmé Jundi en évoquant son arrestation et sa livraison par le Soudan à la France en août 1994.
Le livre est publié par la maison d’édition en arabe basée à Londres Dar ar-Rayess.

Carlos risque la prison à vie

Carlos risquera la prison à vie et non 30 ans de réclusion si la Cour d’assises de Paris qui juge le terroriste international vénézuélien depuis dix jours retient, comme le souhaite l’accusation, des «circonstances aggravantes» contre lui pour le meurtre de deux agents du contre-espionnage français et de leur informateur libanais.
Le verdict au procès de Carlos devrait tomber ce soir, si les débats au tribunal ne sont pas retardés par des incidents de procédure, particulièrement nombreux jusqu’ici.
En principe, Carlos, qui a été livré par le Soudan à la France en 1994, risquait une peine maximum de 30 ans de réclusion pour le triple meurtre dont il est accusé, en raison d’imprécisions dans des textes judiciaires datant de 1991 le concernant.
L’avocat général Gino Necchi, qui représente l’accusation, a annoncé qu’il demanderait à la Cour de dire si des circonstances aggravantes entourent ce triple meurtre, ce qui porterait la peine maximale encourue par Carlos à la réclusion criminelle à perpétuité.
Plusieurs autres procès attendent de toutes manières Carlos, considéré comme responsable de divers attentats à Paris dans les années soixante-dix.
VLe journaliste Assem Jundi vient de publier en arabe un livre sur Carlos à partir d’entretiens réalisés il y à 20 ans en Irak avec le terroriste international vénézuélien actuellement jugé à Paris.Dans l’introduction à «Carlos, l’autre visage», M. Jundi souligne la nécessité de «présenter au monde l’être humain véritable poussé par sa foi» à un moment où...