«Les Israéliens ont demandé davantage de temps pour discuter de détails et le premier ministre (israélien Benjamin Netanyahu) n’est pas d’accord sur certains points» du plan, a expliqué cette source.
Des responsables de sécurité palestiniens, israéliens et américains qui devaient se réunir lundi pour finaliser le plan, ont reporté leur réunion à la demande des Israéliens, a-t-on ajouté de même source.
Selon cette source, Israël a exigé que le plan prévoit le démantèlement des mouvements islamistes palestiniens comme préalable à un éventuel nouveau retrait limité en Cisjordanie conformément aux accords d’Oslo conclus en 1993.
En revanche, «l’Autorité palestinienne a insisté pour conclure cet accord qu’elle considère comme une bonne base à une coopération en matière de sécurité», a-t-on indiqué.
«Le refus de Netanyahu de ce plan vise à garder la carte de la sécurité et à ne pas appliquer les accords, notamment le retrait», de son armée de la Cisjordanie, a ajouté la même source.
Le gouvernement israélien a approuvé le principe d’un retrait limité en Cisjordanie, mais sans fixer ni son ampleur ni sa date.
Dimanche, le quotidien israélien «Yediot Aharonot» a rapporté que ce plan, élaboré sous l’égide des Etats-Unis, stipulait qu’Israël s’engageait à désarmer des personnes «qui soutiennent des actes de terrorisme», en allusion aux colons extrémistes susceptibles de commettre des attentats anti-arabes.
Selon des responsables de la sécurité israélienne cité par le journal, Israël a donné son accord sur ce point, ce qui est sans précédent.
Le plan de sécurité en treize points porte sur la coopération dans la «lutte antiterroriste» entre les deux parties et notamment sur la nécessité d’échanger rapidement des informations sur des suspects.
Il a été rejeté dimanche par le Mouvement intégriste palestinien Hamas, qui avait accusé l’Autorité palestinienne d’avoir «déclaré la guerre» au peuple palestinien en négociant ce plan. (AFP)
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