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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Les discussions ne répartiraient pas nécessairement à zéro selon Lévy Israël invite la Syrie à reprendre les pourparlers de paix

David Levy, ministre israélien des Affaires étrangères, a engagé hier la Syrie à reprendre, sans conditions préalables, les pourparlers de paix bilatéraux suspendus l’an dernier.
«Cela n’implique aucun sacrifice», a-t-il dit à la presse après une entrevue avec son homologue chinois Qian Qichen, qui a eu un entretien d’une heure et demie dimanche à Damas avec le président Hafez el-Assad dans le cadre d’une tournée régionale visant à relancer le processus de paix.
«J’ai par conséquent réaffirmé notre volonté d’engager des négociations sérieuses avec la Syrie en vue de parvenir à un accord», a ajouté David Levy.
Damas fait valoir que le gouvernement travailliste israélien précédent avait donné son accord pour un retrait complet du plateau du Golan, conquis par Israël en 1967. Les Syriens accusent le premier ministre Benjamin Netanyahu, au pouvoir depuis mai 1996, d’avoir renié cet engagement.
«On se méprend en croyant qu’Israël cherche à reprendre les discussions à zéro», a affirmé Levy. «Mais j’ai aussi clairement indiqué (à Qian) qu’absolument aucun accord n’avait été signé entre Israël et la Syrie aux pourparlers antérieurs. Nous sommes prêts à des pourparlers (...) à partir des terrains d’entente qui se sont dégagés au sein des divers groupes de travail, pas sur la base d’accords censés avoir été signés entre les deux parties».
Par ailleurs, le ministre israélien s’est déclaré satisfait des assurances de Pékin sur un arrêt de tout transfert technologique militaire à l’Iran.
«La Chine est une puissance amie et nous sommes satisfaits de sa décision de cesser tout transfert de technologie et d’armes à des pays qui menacent Israël», a déclaré M. Levy aux journalistes, dans une allusion.
Israël accuse également la Russie d’aider Téhéran à mettre au point des missiles de longue portée, et ce malgré les démentis répétés de Moscou.
MM. Levy et Qian ont également évoqué la situation au Proche-Orient et l’état du processus de paix, actuellement dans l’impasse.
«La Chine ne joue pas de rôle dans la région, ni comme médiateur ni comme coordinateur (...) mais elle est concernée par le processus de paix et entend faire entendre sa position», a déclaré le ministre chinois, arrivé dimanche en Israël pour une visite officielle de deux jours, après un séjour à Damas.
Il a indiqué avoir fait part à M. Levy de la position du président syrien Hafez el-Assad, qui ne veut pas reprendre à zéro les négociations de paix avec Israël, interrompues en février 1996.
Damas exige que les pourparlers reprennent au point où ils s’étaient arrêtés lorsque le gouvernement travailliste de Yitzhak Rabin avait accepté le principe d’un retrait du plateau du Golan occupé en 1967 et annexé en 1981 par Israël. La Syrie réclame la restitution intégrale du Golan en échange de la paix.
Par ailleurs, M. Levy s’est félicité du «très bon développement» des relations entre Israël et la Chine, liés depuis 1992 par des relations diplomatiques.
A Qian devait également rencontrer le président de l’Etat Ezer Weizman, et le premier ministre Benjamin Netanyahu. Aujourd’hui, il sera l’invité pendant plusieurs heures de l’Autorité palestinienne de M. Yasser Arafat, et rencontrera aussi le chef de l’opposition travailliste israélienne Ehud Barak.
Le ministre chinois, qui avait commencé sa tournée dans la région au Liban, doit se rendre en Egypte.

David Levy, ministre israélien des Affaires étrangères, a engagé hier la Syrie à reprendre, sans conditions préalables, les pourparlers de paix bilatéraux suspendus l’an dernier.«Cela n’implique aucun sacrifice», a-t-il dit à la presse après une entrevue avec son homologue chinois Qian Qichen, qui a eu un entretien d’une heure et demie dimanche à Damas avec le...