Dans ce cadre, les observateurs ont constaté samedi que le trafic en direction de Jezzine était bien plus important qu’en direction de Saïda. Hier, le contraire était vrai dans la mesure où ceux qui se sont rendus à Jezzine avaient pour la plupart l’intention d’y passer le week-end et de rentrer dimanche à Beyrouth.
Notons que le barrage de l’armée libanaise dans le secteur continue à procéder aux mêmes mesures de sécurité: enregistrement des numéros des plaques minéralogiques, des noms des passagers et fouilles ordinaires.
Par ailleurs, la réouverture de la voie de Kfarfalous a continué hier à susciter des réactions dans les milieux parlementaires. Selon le député Abdel Latif Zein, cette mesure est le résultat de l’action de la résistance et des démarches entreprises par certains responsables au pouvoir.
Celui-ci a souhaité à cette occasion que la terre libanaise soit définitivement libérée de l’occupation israélienne.
La voie de Kfarfalous avait été rouverte à la circulation samedi dernier après douze ans de fermeture.
Situé à une douzaine de kilomètres à l’est de Saïda, le passage de Kfarfalous permet aux habitants de Jezzine d’accéder au littoral en vingt minutes, alors que pour accéder au passage de Bater, seul lien entre Jezzine et le reste du pays depuis 1985, ils devaient emprunter pendant une heure une route en lacets.
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