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Actualités - CHRONOLOGIE

Un accord inimaginable il y a encore 6 mois, affirme Moratinos Déclarations commune israélo palestinienne pour la poursuite du processus de paix

Trente et une personnalités israéliennes et palestiniennes, pour la plupart des députés, ont signé hier à Athènes une «déclaration commune» pour la poursuite du processus de paix au Proche-Orient, à l’issue d’une réunion à l’invitation du gouvernement grec.
Le texte appelle notamment les deux parties à «s’abstenir de toute action unilatérale, contrevenant» aux accords d’Oslo, à «appliquer l’accord intermédiaire«, ainsi qu’à la «levée des bouclages» des territoires palestiniens.
Ses signataires, qui sont convenus d’une prochaine réunion à Athènes, sans en fixer la date, s’engagent encore à «œuvrer pour la création d’un comité commun de surveillance, avec participation internationale» chargé de veiller «au plein respect» des accords israélo-palestiniens.
Parmi eux figurent 12 députés israéliens représentant surtout la droite, dont le chef de la coalition gouvernementale et député du Likoud, Meir Shitrit, ainsi que l’élu du parti religieux Shas, Yitzhak Vaknin.
Côté palestinien, 10 élus sont au nombre des signataires, aux côtés notamment de Fayçal Husseini, membre du comité exécutif de l’OLP, Marwan Barghouti, chef du Fateh en Cisjordanie, et du ministre adjoint des Finances, Atef Allawneh.
La réunion, qui avait commencé jeudi, était la deuxième du genre en Grèce depuis juillet dernier, avec quasiment les mêmes participants. Lors de la précédente, ils avaient échoué à s’entendre sur un communiqué commun.

Un dialogue parallèle

L’envoyé spécial de l’Union européenne pour le Proche-Orient, Miguel Angel Moratinos, présent lors des débats, s’est félicité de cet accord, «inimaginable il y a encore 6 mois». «C’est la première fois que la coalition israélienne adopte un tel engagement», a-t-il souligné, relevant qu’une «dynamique était créée».
Au cours d’une conférence de presse, M. Husseini et un député israélien membre de la coalition, Maxime Lévy, représentant chacun leur délégation, ont reconnu que les gros dossiers, comme celui de Jérusalem ou des colonies de peuplement, avaient été laissés de côté lors des discussions, mais relevé qu’ils pourraient faire l’objet de la prochaine réunion.
«Le plus important était l’esprit» dans lequel se sont tenus les travaux, a estimé M. Husseini. Le but n’était pas de régler les problèmes mais de «lancer un dialogue parallèle au processus de paix», a affirmé M. Lévy, se félicitant du «progrès» enregistré avec la déclaration commune.
Le chef de la diplomatie grecque, Théodore Pangalos, a pour sa part estimé que cette déclaration était d’une «importance historique». Athènes ne revendique aucun «rôle de médiateur» au Proche-Orient mais souhaite «offrir ses bons offices», a-t-il ajouté.

Trente et une personnalités israéliennes et palestiniennes, pour la plupart des députés, ont signé hier à Athènes une «déclaration commune» pour la poursuite du processus de paix au Proche-Orient, à l’issue d’une réunion à l’invitation du gouvernement grec.Le texte appelle notamment les deux parties à «s’abstenir de toute action unilatérale, contrevenant» aux...