«Je vais poursuivre le dialogue direct entre le Nord et le Sud», a-t-il déclaré lors de sa première conférence de presse en tant que président élu, devant le siège de l’Assemblée nationale.
«Si c’est nécessaire, je rencontrerai le chef du Parti communiste nord-coréen Kim Jong-Il», a-t-il précisé.
Auparavant, toujours devant l’Assemblée nationale, M. Kim a réaffirmé que son gouvernement respectera l’accord conclu avec le FMI qui permet à Séoul de recevoir une aide de 60 milliards de dollars.
«Je soutiens pleinement l’économie de marché et respecte l’engagement avec le FMI», a-t-il déclaré.
Il a, à cette occasion, demandé le soutien de la population: «J’ai besoin de votre aide. La situation est très difficile. Sans votre coopération, nous ne nous en sortirons pas».
Le nouveau président a tenu ces propos quelques minutes après l’annonce de la décision du fonds monétaire international de débloquer une nouvelle tranche de 3,5 milliards de dollars pour la Corée du Sud.
Tôt dans la matinée, il s’était adressé à la foule qui se rassemblait devant son domicile à Séoul, déclarant qu’il poursuivrait son combat pour la démocratie et pour sauver l’économie du pays. «Je tiens à vous remercier du fond de mon cœur. Je remercie aussi (le candidat rival malheureux) Lee Hoi-Chang, qui s’est battu loyalement et a promis sa pleine coopération», a-t-il souligné.
Cette élection, a-t-il déclaré, «est la première transition pacifique du pouvoir dans notre histoire».
«La démocratie et l’économie devraient aller de pair pour être une réussite et je vais prendre ce chemin pour accomplir ma mission», a conclu Kim Dae-Jung.
Elu jeudi à la présidence de la République, M. Kim doit prendre ses fonctions le 25 février. (AFP)
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