«Nous accueillons cette annonce avec beaucoup de satisfaction», a-t-on souligné à l’OTAN.
«Nous avons toujours dit que l’extension du mandat de la SFOR (force de stabilisation en Bosnie) est cruciale pour le retour des réfugiés et la reconstruction du pays», a affirmé de son côté la porte-parole de Hans Van Den Broek, commissaire européen chargé de l’ex-Yougoslavie.
Pour les deux organisations, la décision américaine n’a pas vraiment constitué une surprise. Selon des diplomates, les pays membres de l’OTAN et de l’UE savaient depuis juin que les Etats-Unis resteraient en Bosnie après la fin de la mission de la SFOR.
Plusieurs signes avant-coureurs de la décision officielle de Bill Clinton ont été reçus de Washington au cours des derniers mois. Début décembre, le secrétaire américain à la Défense, William Cohen, avait ainsi donné son accord à la préparation d’options pour l’après-SFOR entérinées ensuite par leurs collègues des Affaires étrangères.
Bill Clinton a annoncé jeudi son intention de maintenir une présence militaire américaine en Bosnie au-delà de juin 1998, à condition que les objectifs d’une nouvelle force internationale soient clairement définis. (AFP)
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