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Actualités - CHRONOLOGIE

Netanyahu affirme que le plan de sécurité est toujours en négociation

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé vendredi qu’Israël et les Palestiniens étaient toujours en train de négocier un accord de sécurité prévoyant une répression palestinienne des extrémistes armés.
«Il y a des pourparlers entre responsables israéliens et palestiniens de la sécurité. Mais à ce jour, nous n’en sommes qu’aux principes généraux», a déclaré M. Netanyahu devant des journalistes.
«Nous ne sommes pas arrivés à un plan détaillé avec des échéances, des étapes concrètes, un calendrier d’application des engagements palestiniens en ce qui concerne la sécurité et d’autres affaires», a-t-il dit.
Israël cherche à obtenir l’accord de l’Autorité palestinienne sur un «plan point par point», stipulant des «engagements palestiniens très spécifiques» dans dix domaines, notamment «une répression du terrorisme» et «l’arrêt de l’incitation à la violence» contre Israël, a ajouté le premier ministre.
Le président palestinien Yasser Arafat a affirmé jeudi à Londres qu’il avait accepté un «plan de sécurité» proposé par les Américains et qu’une rencontre aurait lieu «en principe lundi» au Proche-Orient pour le mettre en application.
La lutte contre les mouvements qui prônent la poursuite de la lutte armée est posée par Israël comme la condition préalable à une réduction de sa présence militaire en Cisjordanie.
«Nous avons approuvé ce document et nous espérons maintenant que les Israéliens vont l’approuver», a déclaré M. Arafat à Londres, à l’issue d’une rencontre avec le chef de la diplomatie britannique Robin Cook.
Des responsables palestiniens ont indiqué que, maintenant qu’ils avaient approuvé le plan élaboré grâce à une médiation américaine, ils attendaient qu’Israël applique le retrait militaire promis en Cisjordanie et d’autres dispositions des accords d’autonomie.

Période de test

Mais M. Netanyahu a réitéré vendredi qu’il ne mettrait pas en œuvre le retrait des troupes d’occupation avant une «période de test» de cinq mois, pour mettre à l’épreuve les engagements de l’Autorité palestinienne dans la lutte antiterroriste.
Le premier ministre a de nouveau accusé les Palestiniens de «ne rien faire pour honorer leurs engagements» de réprimer les islamistes armés.
«Ils ont transformé leurs villes, comme Bethléem et Ramallah, à moins de cinq kilomètres des centres de population israéliens, en repaires de terroristes», a affirmé M. Netanyahu.
«Non seulement ils n’ont pas mis en prison d’importants chefs terroristes, mais en outre beaucoup ont été relâchés (...) et se promènent librement», a ajouté le chef du gouvernement.
«Le minimum que nous puissions réclamer est une période de quelques mois, pendant laquelle nous pourrions constater une mise en œuvre suffisamment crédible de leurs obligations, ce qui n’est pas le cas pour le moment», a-t-il dit.
Le gouvernement de M. Netanyahu a accepté le principe d’un retrait limité en Cisjordanie, sous conditions, mais il n’en a défini ni l’ampleur, ni la date.
MM. Netanyahu et Arafat ont rencontré séparément, jeudi en Europe, le secrétaire d’Etat américain Madeleine Albright, qui s’efforce de limiter les dégâts causés par le blocage du processus de paix. (AFP)
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé vendredi qu’Israël et les Palestiniens étaient toujours en train de négocier un accord de sécurité prévoyant une répression palestinienne des extrémistes armés.«Il y a des pourparlers entre responsables israéliens et palestiniens de la sécurité. Mais à ce jour, nous n’en sommes qu’aux principes...