Prenant à son tour la parole, le président Hariri a indiqué que cette inauguration intervient après celle de la première étape des travaux de modernisation de l’Aéroport international de Beyrouth, soulignant que l’hôtel Phoenicia constitue un témoignage de l’importance du rôle du secteur des services dans la réalisation de la prospérité et le ménagement de nouvelles opportunités d’emploi à la main-d’œuvre et aux compétences professionnelles.
Le président Hariri a ensuite rendu hommage au secteur privé, «pionnier d’initiatives courageuses dans plusieurs domaines», ayant obtenu d’importants succès et participé efficacement à la prospérité économique et touristique d’avant-guerre.
Il a ajouté que «les projets d’infrastructure consistant en voies de communication, réseaux hydroélectriques et télécommunications que le gouvernement a exécutés et continue d’exécuter, devraient motiver ce secteur à se départir de sa réserve et à surmonter ses réticences afin que ses efforts se conjuguent avec les efforts officiels pour faire de l’ensemble du Liban un chantier plein de vie (...) susceptible de répandre la prospérité dans toutes les régions libanaises».
Le secteur des services, a encore dit le chef du gouvernement, est l’un des secteurs productifs de base sur lequel l’on mise pour réaliser le développement équilibré et l’importance des capitaux qui y sont investis n’est pas moindre que celle des capitaux placés dans d’autres secteurs.
Le président Hariri a conclu en souhaitant que les prochaines réhabilitations soient celles des hôtels Saint-Georges et Holliday Inn.
Il y a lieu de souligner que le coût du projet de remise en état du Phoenicia dépasse les 100 millions de dollars. Les travaux de la première étape seront achevés en 1999 et ceux de la deuxième en l’an 2000.
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