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Actualités - OPINION

Pan Pan Etrennes


Abou Ne’ayfé, c’est un cas. Gardien de parking, plutôt que de surveiller les voitures, il guette les petits oiseaux. Armé d’un lance-pierre en Y pour le bois de coudrier et en U pour l’acier — il en a toute une collection —, il rate rarement son coup. Et depuis quelques mois, on se demande bien pourquoi, ça pépie beaucoup moins dans le coin-coin…
Ce roi de la fronde est aussi un frondeur véhément. En fait un rouspéteur naturel, comme nous le sommes tous un peu. Tout lui est sujet à récriminations et la politique, évidemment, il en fait ses choux gras.
Il regrette en passant — mais est-ce bien exact — que les champions locaux de la vitupération, genre Najah Wakim ou Ziad Rahbani, «soient si peu sérieux , mêlent la blague à tout et déblatèrent comme des chansonniers plutôt qu’en hommes d’Etat…»
Et Joumblatt? «Il ne se réveille que lorsque ses caisses sont vides…De plus il mélange tout: les accidents de Baïdar et Bkerké, les boutades légères et les menaces les plus graves. Enfin, comment admettre qu’un leader de cette envergure affirme que le Liban est mort…Ce n’est pas parce qu’on manque de fond ou de fonds que la patrie cesse d’être pérenne».
Abou Ne’ayfé a le caillou trop dur: chacun a ses méthodes pour se dégoter des étrennes.
J.I.
Abou Ne’ayfé, c’est un cas. Gardien de parking, plutôt que de surveiller les voitures, il guette les petits oiseaux. Armé d’un lance-pierre en Y pour le bois de coudrier et en U pour l’acier — il en a toute une collection —, il rate rarement son coup. Et depuis quelques mois, on se demande bien pourquoi, ça pépie beaucoup moins dans le coin-coin…Ce roi de la fronde...