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Actualités - INTERVIEWS

Sabeh : certains n'ont pas le droit de parler de liberté

«Certains n’ont pas le droit de parler de liberté et de démocratie, leur passé politique étant chargé de répression des libertés sur le plan individuel, partisan, national et informationnel. Il y a ceux qui sont soucieux de préserver les libertés et nous en faisons partie». Dans une interview accordée à la revue «Magazine» qui paraît aujourd’hui, le ministre de l’Information, M. Bassem el-Sabeh, a déclaré que «la liberté au Liban ne se résume pas à une interview», en allusion à l’interview du général Michel Aoun que la MTV n’a pas diffusé dimanche passé à la demande des autorités.
Quel rôle les Syriens ont-ils joué dans cette affaire? «D’aucuns ont essayé d’impliquer les Syriens, a-t-il répondu. Je ne cherche pas à les défendre. S’ils veulent faire quelque chose, ils le font publiquement».
M. Sabeh a raconté en détail les circonstances de l’interdiction de l’interview du général Aoun:
«Voilà ce qui s’est passé: à la suite de la réunion du Conseil central de sécurité, des orientations ont été données. On m’a fait savoir à travers les médias et par le biais du ministre de l’Intérieur, qu’il m’incombait d’assumer toute responsabilité concernant l’interview de Aoun. Le ministre de l’Intérieur a également précisé qu’il prendrait les mesures nécessaires à la demande du ministre de l’Information. J’ai reçu le message et j’ai décidé de traiter la question comme si je faisais partie de la famille de la MTV. Lorsqu’on m’a dit que la MTV était encerclée, une demi-heure après j’étais sur place, sans avoir effectué de contact préliminaire, pour savoir ce qui se passait. J’ai dit aux responsables de la MTV que je me tenais à leurs côtés. Mais je leur ai également demandé de dissocier la MTV de la situation à l’extérieur, dans la mesure où elle revêtait une dimension politique déterminée. Après mon départ, les manifestations se sont produites et j’ai demandé des éclaircissements que Gabriel Murr m’a fournis».
«Certains n’ont pas le droit de parler de liberté et de démocratie, leur passé politique étant chargé de répression des libertés sur le plan individuel, partisan, national et informationnel. Il y a ceux qui sont soucieux de préserver les libertés et nous en faisons partie». Dans une interview accordée à la revue «Magazine» qui paraît aujourd’hui, le ministre de...