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Actualités - CHRONOLOGIE

Martin Indyk a rencontré Arafat à Gaza Washington affirme sa volonté de faire avancer le processus de paix (photo)

Un émissaire américain a affirmé samedi au président palestinien Yasser Arafat la volonté de Washington de faire avancer le processus de paix au Proche-Orient dans l’impasse depuis dix mois.
«Il y a encore beaucoup de travail, mais les Etats-Unis restent engagés à faire progresser, le plus vite possible, le processus de paix», a déclaré à la presse le secrétaire d’Etat américain adjoint pour le Proche-Orient Martin Indyk à l’issue d’une rencontre de deux heures à Gaza avec M. Arafat.
«Nous devons beaucoup travailler pour faire progresser le processus de paix», a pour sa part déclaré Yasser Arafat, notant qu’«il y a une pression continue de la part des Américains» sur Israël.
M. Indyk a indiqué que l’entretien avait porté sur la préparation de la rencontre que devait avoir M. Arafat jeudi en Europe avec Mme Albright. Celle-ci doit s’entretenir le même jour avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Le diplomate américain devait voir hier les dirigeants jordaniens, avant de se rendre à Jérusalem où il doit s’entretenir avec M. Netanyahu et son ministre des Affaires étrangères David Lévy.
Les entretiens de Mme Albright avec MM. Arafat et Netanyahu porteront sur le redéploiement israélien en Cisjordanie et s’inscrivent dans le cadre d’une nouvelle initiative américaine pour relancer le processus de paix.
Le gouvernement Netanyahu a accepté, le 30 novembre, le principe d’un retrait limité en Cisjordanie, tout en y posant une série de conditions.
Mais depuis, il a été incapable de chiffrer l’ampleur du retrait qu’il serait prêt à consentir. La presse israélienne a cité des chiffres allant de 6 à 10% du territoire occupé.


Critiques
palestiniennes

Mme Albright entend faire pression sur M. Netanyahu pour qu’il lui présente des détails sur l’ampleur du redéploiement. Le premier ministre israélien et le secrétaire d’Etat se sont rencontrés à trois reprises la semaine dernière sans que le dirigeant israélien ne précise sa position sur un retrait.
Les Etats-Unis ont demandé à Israël d’effectuer un retrait «significatif et crédible», afin de débloquer le processus de paix. Ils n’ont cependant pas précisé, du moins publiquement, ce que cela signifiait dans leur esprit en termes de pourcentage, mais la presse israélienne croit savoir qu’ils n’accepteront pas moins que 12% de la Cisjordanie.
L’Autorité palestinienne a critiqué samedi le débat qui se déroule depuis deux semaines au sein du gouvernement israélien sur l’ampleur du retrait israélien, et a déclaré qu’aucune des propositions émises jusqu’à présent ne répondait aux attentes palestiniennes.
«Les propositions du gouvernement israélien ne reflètent pas un engagement vis-à-vis du processus de paix et des accords signés», selon un communiqué publié à l’issue d’une réunion du cabinet palestinien et des instances dirigeantes de l’OLP à Gaza.
«Israël veut rendre ces rédéploiements insignifiants et abandonner les accords intérimaires. Nous exigeons le strict respect des termes et de l’esprit des accords d’Oslo», a ajouté le communiqué.
Aux termes des accords sur l’autonomie, Israël devait procéder à trois redéploiements militaires jusqu’à la mi-1998 en Cisjordanie. Selon les Palestiniens, ces retraits doivent leur permettre de contrôler 90% de ce territoire.
M. Netanyahu a indiqué qu’il n’autoriserait un nouveau redéploiement qu’après une période probatoire de cinq mois durant laquelle les Palestiniens doivent prouver leur volonté de mettre fin au «terrorisme», condition que les Palestiniens refusent. (AFP)
Un émissaire américain a affirmé samedi au président palestinien Yasser Arafat la volonté de Washington de faire avancer le processus de paix au Proche-Orient dans l’impasse depuis dix mois.«Il y a encore beaucoup de travail, mais les Etats-Unis restent engagés à faire progresser, le plus vite possible, le processus de paix», a déclaré à la presse le secrétaire d’Etat...