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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Arslan l'a annoncé à son retour du Chili Congrès pour les émigrés au printemps à Beyrouth

Le ministre des Emigrés, M. Talal Arslan, qui vient de rentrer d’une visite officielle au Chili, a annoncé, dans une conférence de presse qu’il a tenue hier à sa résidence de Khaldé, que «le ministère prépare un congrès pour les émigrés en avril ou en mai de l’année prochaine à Beyrouth».
«C’est un congrès auquel seront conviés tous les clubs, fondations et associations d’origine libanaise et dont le nombre est estimé à 1500 répartis sur l’ensemble des continents. Il se tiendra sous le patronage du président de la République et vise à renforcer les liens entre la diaspora et la mère patrie», a expliqué M. Arslan.
Le ministre des Emigrés, fort des renseignements qu’il a recueillis tout au long de ses déplacements auprès des différentes colonies libanaises depuis qu’il est à la tête de ce ministère, a affirmé hier que «les émigrés souhaitent voir le Liban suivre une seule politique vis-à-vis d’eux».
«Contrairement à toutes les idées reçues nos émigrés demeurent la meilleure garantie du Liban dans les sphères de la politique internationale, tout ce qu’ils demandent c’est que le Liban leur parle d’une même voix et que toutes les fractions politiques libanaises s’entendent sur le rôle qui devrait leur être imparti. Il ne nous est plus permis de leur tenir des propos discordants», a dit M. Arslan.
«Les émigrés, a-t-il poursuivi, ne souffrent pas uniquement de nos différends internes, ils souffrent aussi du manque d’intérêt à leur égard. Tantôt ou leur promet la nationalité pour immédiatement se rétracter, tantôt ou les exhorte à apprendre la langue arabe pour les encourager à maintenir les liens avec leurs parents encore au pays. Certains responsables, intéréssés par leur puissance financière, se sont adressés à eux pour les encourager à venir investir au pays. Il faut mettre fin à ce désordre. L’Etat libanais doit adresser un même discours à ses émigrés autrement aucun message des trois ne passera», a conclu M. Arslan.
Revenant sur le rôle que les émigrés peuvent jouer en faveur de leur mère patrie, le ministre a cité l’exemple d’émigrés libanais de l’Uruguay, qui lui ont présenté la copie d’un mémorandum qu’ils ont adressé aux Nations Unies ainsi qu’aux diplomates accrédités dans leur pays sur les problèmes du Liban avec l’occupation israélienne.
«A part ceci les émigrés de l’Uruguay ont imprimé, à l’adresse des diplomates étrangers accrédités dans leur pays, un livret de 70 pages qui relate les agressions qu’Israël continue à perpétrer contre le Liban, le massacre de Cana, ainsi qu’un dossier de la résolution 425 du Conseil de sécurité. Tout cela a été fait par initiative personnelle loin de toute intervention du gouvernement libanais», a expliqué M. Arslan.
Interrogé enfin à propos d’une éventuelle fusion entre le ministère des Affaires étrangères et celui des Emigrés, comme proposé par certain projet de réforme, M. Arslan n’a pas trouvé à redire, car pour lui, «l’important est que le travail se fasse, le cadre administratif restant du superflu».
Le ministre des Emigrés, M. Talal Arslan, qui vient de rentrer d’une visite officielle au Chili, a annoncé, dans une conférence de presse qu’il a tenue hier à sa résidence de Khaldé, que «le ministère prépare un congrès pour les émigrés en avril ou en mai de l’année prochaine à Beyrouth».«C’est un congrès auquel seront conviés tous les clubs, fondations et...