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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-sud : Israël en accusation au comité de surveillance


Le comité de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud a rendu hier Israël responsable de la mort de trois civils libanais, tués il y a six jours par des bombes israéliennes au Liban-Sud.
Dans un communiqué publié au terme d’une réunion ininterrompue de deux jours à Naqoura, au siège de la Force internationale des Nations Unies au Liban, près de la frontière libano-israélienne, le comité de surveillance «considère Israël et ceux qui collaborent avec lui responsables de la manière dont ils ont utilisé leurs charges explosives».
Selon le texte du communiqué, le comité a renouvelé son appel (à Israël) de «prendre à l’avenir les mesures nécessaires afin d’éviter que des civils ne tombent victimes dans les secteurs qu’ils empruntent dans leurs déplacements».
Le comité s’était réuni à la demande du Liban qui accusait Israël d’avoir placé des mines près du village de Majdel Silm, à la lisière extérieure du secteur central de la zone occupée par l’Etat hébreu au Liban-Sud, dont l’explosion a tué vendredi trois civils, un berger et deux adolescents, et blessé un quatrième.
Les représentants des Etats-Unis, de la France, du Liban, de la Syrie et d’Israël au comité de surveillance ont en outre exprimé «leur regret après cet incident qui a fait des tués et des blessés».
Le Liban a en outre protesté auprès du comité contre l’expulsion hors de la zone occupée, vendredi, d’un Libanais détenteur de la nationalité américaine ainsi que son épouse et leurs deux enfants âgés de quatre et six ans.
Concernant cette plainte, le comité a demandé à Israël «d’éviter l’expulsion de civils» hors de la zone qu’il occupe, «une action qui pourrait être une violation des accords d’avril et causer des dommages aux civils et à leur propriété».
Le Libanais Nabil Beydoun a été expulsé après avoir été battu et vu sa maison incendiée.
Toutefois, précise le communiqué, les représentants des cinq pays n’ont pas pu s’entendre s’il était de leur ressort d’examiner de tels actes non signalés dans les arrangements d’avril.
Saisi dans le passé par Beyrouth, le comité avait jugé jusque-là irrecevables les protestations relatives aux expulsions. Le comité avait néanmoins chargé la France d’agir par le biais de canaux diplomatiques.
Aux termes des arrangements d’avril 1996, conclus sous le parrainage de Paris et Washington, les belligérants au Liban-Sud se sont engagés à épargner les civils des deux côtés de la frontière libano-israélienne et à ne pas lancer d’opérations depuis les zones habitées.
Depuis le début de l’année, 42 civils libanais ont été tués et 127 autres blessés par les affrontements.
Il s’agissait de la 25e réunion du comité depuis le début de l’année.


Le comité de surveillance du cessez-le-feu au Liban-Sud a rendu hier Israël responsable de la mort de trois civils libanais, tués il y a six jours par des bombes israéliennes au Liban-Sud.Dans un communiqué publié au terme d’une réunion ininterrompue de deux jours à Naqoura, au siège de la Force internationale des Nations Unies au Liban, près de la frontière...