Démarche de neuf associations pour la protection du littoral

Les côtes libanaises sont aujourd’hui menacées. C’est partant de ce constat que plusieurs associations écologiques ont décidé de présenter au Parlement une note faisant le point sur la situation actuelle du littoral libanais et exposant les solutions possibles au problème de l’agression commise contre les côtes sur le plan des constructions.
«Les richesses du littoral libanais sont aujourd’hui en danger à cause des multiples agressions dont les côtes sont la cible, et des lacunes dans l’application de la législation en vigueur», lit-on dans la lettre adressée par neuf associations écologiques au Parlement, dans le but d’attirer l’attention des députés sur la question de la protection des côtes. L’Association nationale pour le patrimoine, le comité de l’environnement au Mouvement social, Greenline, la Tribune verte, l’Association libanaise pour les droits de l’homme, le Comité de l’environnement et du patrimoine de Kobayat, la Ligue pour la protection de l’environnement de Bécharré, l’Association du développement rural de Arsal, et SOS environnement, sont les auteurs de ce document.
«Les lois actuelles protègent le littoral, et un projet de loi fixe la zone de protection à 60 mètres de profondeur à partir des limites de la mer», souligne le texte. «Nous demandons que ces lois soient appliquées, poursuit-il, et qu’aucune nouvelle construction ne soit permise à même les côtes. Tous les pays méditerranéens protègent leurs côtes sur une profondeur de 100 mètres au moins, et tendent même à augmenter cette proportion».