Le prélat maronite a célébré hier à Marseille le cinquantenaire de la fondation de l’église Notre-Dame du Liban, celle-ci ayant été rénovée grâce à la contribution des Libanais de la ville et du gouvernement français.
Mgr Sfeir a célébré à cette occasion une messe en présence notamment de l’archevêque de Marseille, le cardinal Panafieu, de l’ambassadeur du Liban, M. Abi Assi, et d’un certain nombre de personnalités françaises.
Dans son homélie, le patriarche a insisté sur l’importance de la foi dans l’épreuve et sur le courage de dire la vérité. «Il est vrai que le courage coûte cher. Pour n’avoir pas voulu se laisser aller à des compromissions en ce qui concerne les droits de Dieu ou de la patrie, bon nombre de nos compatriotes l’ont expérimenté à leurs dépens dans le passé aussi bien que dans le présent», a-t-il dit.
«J’aime rendre hommage aux fidèles marseillais pour leur fraternelle hospitalité à l’égard de tous les fidèles d’Orient, et en particulier aux maronites résidant dans cette ville. Cette hospitalité ne date pas d’hier», a ajouté le prélat. Celui-ci a présidé en outre la messe annuelle de l’association «Œuvre d’Orient».
C’est en 1947, à l’initiative du patriarche Arida que cette église a été construite à Marseille ainsi qu’un foyer maronite. Notons par ailleurs que 13.000 maronites vivent dans cette ville.
La visite du cardinal Sfeir (la deuxième après celle du patriarche Arida), se prolongera jusqu’à jeudi. Il s’entretiendra mercredi avec le ministre des Affaires étrangères, M Hubert Vedrine.
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