Rappelant d’abord leur «attachement aux libertés publiques en général et à la liberté d’information en particulier», les professeurs ont affirmé que leur «cause» consiste à «préserver le droit de la jeunesse libanaise à s’affilier à une université en mesure de lui assurer le meilleur niveau académique possible».
«C’est à ce niveau que doit être compris notre mouvement», ont poursuivi les professeurs de l’U.L. qui ont souligné que «c’est la réforme à l’université, à l’école et au sein de l’administration qui figure en tête de nos revendications».
Déplorant le fait que «les mêmes responsables qui parlent de réformes refusent de donner suite à celles de nos revendications allant dans ce sens» et estimant que «ces responsables œuvrent contre les intérêts du peuple, de la patrie et de l’Etat», les professeurs ont affirmé «ne pas être des amateurs de grève comme certains se plaisent à le dire» et ont souligné que «la grève qui reste le pire recours est la conséquence inéluctable de l’attitude des responsables».
«Les professeurs de l’U.L. sont pour le dialogue. Ils servent les intérêts du peuple libanais en assurant l’enseignement universitaire à 60% de ses fils», ont-ils poursuivi.
Les professeurs ont ensuite rappelé leurs principales revendications au nombre desquelles figurent d’abord «la révision du budget de l’U.L. qui a été ramené de 127,8 milliards de L.L. en 1997 à 117,8 milliards de L.L. en 1998 alors qu’il devrait normalement être augmenté d’année en année» et «le respect des lois, des statuts en vigueur et des prérogatives du conseil de l’U.L. et celles du conseil d’administration de la mutuelle».
Ils réclament également «l’inscription au cadre des professeurs contractuels obéissant aux conditions d’adhésion», «le réajustement des traitements au titre de la vie chère pour 1996 et 1997», «l’adoption de la nouvelle échelle des salaires ou, à tout le moins, la réindexation des allocations diverses gelées depuis 1993 sur les salaires de base actuels», «la réactivation des conseils représentatifs» et «un entretien acceptable des bâtiments de l’U.L.».
A noter que les employés de l’U.L. ont annoncé hier leur intention d’observer une heure de grève symbolique demain mercredi entre 11h et midi en signe de solidarité avec les professeurs.
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