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Actualités - CHRONOLOGIE

Cinq soldats israéliens blessés et trois membres de l'ALS tués Kahalani revient à la charge : pourquoi ne pas bombarder des objectifs stratégiques à Beyrouth ?

Le ministre israélien de la Sécurité intérieure Avigdor Kahalani a proposé, samedi, de bombarder des «objectifs stratégiques» dans la région de Beyrouth après chaque attentat anti-israélien au Liban-Sud.
«A chaque fois qu’un de nos soldats est tué au Liban-Sud, nous devrions attaquer des objectifs stratégiques, tels que des installations électriques ou des réseaux de distribution d’eau dans la région de Beyrouth», a affirmé Kahalani à la radio publique.
«Une telle escalade des représailles contraindrait le gouvernement libanais à sortir de son indifférence et à envoyer des forces pour mater le Hezbollah dans le sud du pays», a ajouté le ministre.
M. Kahalani a également suggéré un «retrait graduel» de l’armée israélienne de la «zone de sécurité» et le déploiement à sa place d’une force internationale.
«Ce dispositif nous permettrait de mieux assurer la sécurité de notre frontière nord et en cas de besoin nous pourrions toujours réoccuper une bande territoriale au Liban-Sud», a-t-il souligné.
Selon lui, le Hezbollah, «malgré tous ses slogans, n’a aucune intention d’ordonner à ses combattants de s’infiltrer en territoire israélien pour y commettre des attentats».
La déclaration de Kahalani intervient après que cinq soldats israéliens eurent été blessés samedi, dans leur char de type Merkava, qui a sauté sur une mine sur la route de Tiré, dans le secteur central de la zone occupée.
Le maintien de l’armée israélienne au Liban, rappelle-t-on, a provoqué une controverse qui divise l’opinion publique israélienne, le gouvernement, les partis d’opposition et l’état-major en raison notamment de l’augmentation spectaculaire des pertes militaires au Liban.
Depuis le début de l’année, 39 soldats israéliens ont été tués au Liban, le bilan le plus lourd depuis 1985.
Le commandant de la région militaire nord d’Israël, le général Amiram Lévine, a reconnu jeudi qu’un débat existait au sein de l’état-major sur cette question.
«Il existe un débat à l’état-major entre ceux qui sont partisans d’un retrait unilatéral et ceux qui estiment qu’il faut avant tout améliorer les techniques de combat de nos troupes», a affirmé le général Lévine.
La majorité du gouvernement de M. Benjamin Netanyahu et l’état-major israéliens sont opposés à un retrait inconditionnel aussi longtemps que la Syrie et le Liban ne se seront pas engagés à ce que la sécurité règne sur la frontière nord d’Israël.

Raid aérien

Notons que l’aviation israélienne a bombardé samedi soir un vallon situé au nord de Saïda, dans une région généralement épargnée par les tirs, selon des services de sécurité.
Un chasseur-bombardier israélien a largué vers 19h15 deux missiles air-sol dans les bois de Joun, à une dizaine de kilomètres au nord-est de Saïda, a-t-on précisé, sans faire état de victime.
Dans le même temps, des avions israéliens survolaient à basse altitude la ville de Saïda et ses environs, tandis que les militaires libanais stationnés dans la région dirigeaient un feu nourri de leurs batteries anti-aériennes vers les appareils pour les contraindre à prendre de l’altitude.
Le raid aérien est intervenu peu après la mort de trois membres de l’Armée du Liban-Sud sur la route Roum-Anan, dans la région de Jezzine.


Le ministre israélien de la Sécurité intérieure Avigdor Kahalani a proposé, samedi, de bombarder des «objectifs stratégiques» dans la région de Beyrouth après chaque attentat anti-israélien au Liban-Sud.«A chaque fois qu’un de nos soldats est tué au Liban-Sud, nous devrions attaquer des objectifs stratégiques, tels que des installations électriques ou des réseaux de...