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Actualités - CHRONOLOGIE

Mobilisation arabe contre le terrorisme



Confronté à une vague sans précédent qui englobe pratiquement, à des degrés divers, l’ensemble de la région, et principalement l’Algérie et l’Egypte, le monde arabe veut déclarer la guerre au terrorisme. Réunis dans le cadre d’une session de deux jours au siège de la Ligue au Caire, les ministres de la Justice planchent sur un projet d’accord de coopération sur la lutte contre le terrorisme.
S’exprimant au début de la réunion, le ministre algérien de la Justice, M. Mohamed Adami, qui préside cette session, a mis l’accent sur l’importance de mettre en place un «mécanisme juridique qui serve les pays arabes dans la lutte contre cette épidémie».

Il a appelé les pays arabes qui «hésitent», à «trancher leur position», affirmant qu’un accord constituerait «un important pas pour en finir avec ce phénomène».
Des appels similaires ont été lancés par le ministre égyptien de la Justice Farouk Seif el-Nasr et son homologue tunisien Sadok Chaabane dans un message lu par le délégué permanent de la Tunisie après de la Ligue, Youssef Moqaddem.
Le projet prévoit notamment, entre les pays signataires, des accords «d’extradition des intégristes et des terroristes recherchés ou condamnés» pour implication dans des attentats ainsi que l’échange d’informations «le plus rapidement possible» sur des plans terroristes, a-t-on appris auprès de la Ligue.
Le texte prévoit également l’obligation pour les pays signataires de «ne pas permettre aux groupes terroristes d’utiliser leurs territoires pour planifier ou commanditer des attentats dans d’autres pays arabes».
Le Maroc avait émis des réserves sur une clause du texte «ne considérant pas comme crime les actes de lutte armée contre l’occupation étrangère pour la libération des territoires ou pour obtenir le droit à l’autodétermination». Selon Rabat, cette clause «pourrait entraîner des divergences et des tensions entre les pays arabes».
Depuis 1974, le Maroc et le Polisario, reconnu par l’Organisation de l’unité africaine (OUA) et soutenu par Alger, se disputent la souveraineté du Sahara occidental, une ancienne colonie espagnole. Le Front Polisario, créé en mai 1973, a déclaré unilatéralement l’indépendance du Sahara occidental en 1975.
De leur côté, l’Arabie Séoudite et l’Autorité palestinienne ont émis des réserves sur certaines «procédures» relatives à la coopération judiciaire interarabe en matière de lutte antiterroriste.
En cas d’adoption du projet d’accord par les 22 membres de l’organisation panarabe (21 pays plus l’Autorité palestinienne), il sera soumis «pour ratification définitive» au Conseil des ministres arabes des Affaires étrangères, la plus haute instance de la Ligue.
Confronté à une vague sans précédent qui englobe pratiquement, à des degrés divers, l’ensemble de la région, et principalement l’Algérie et l’Egypte, le monde arabe veut déclarer la guerre au terrorisme. Réunis dans le cadre d’une session de deux jours au siège de la Ligue au Caire, les ministres de la Justice planchent sur un projet d’accord de coopération sur...