«La préoccupation concernant le processus de paix, très sensible en Egypte et en France, est de plus en plus nette dans les autres pays européens et commence à être perceptible aux Etats-Unis et également dans une partie d’Israël», a ajouté le ministre français des Affaires étrangères.
M. Védrine avait rencontré le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président de l’Autorité palestinienne Yasser Arafat lors de sa tournée actuelle dans la région.
«Il n’y a pas de concurrence entre les initiatives mais complémentarité, car il y a une inquiétude et une volonté d’agir ensemble chez tous ceux qui pensent que seul un processus de paix peut produire, à partir d’engagements pris, une solution politique et équitable de nature à satisfaire les demandes légitimes des uns et des autres et à assurer la sécurité pour tous», a-t-il encore dit.
Pour sa part, son homologue égyptien Amr Moussa a souligné que «les discussions vont se poursuivre sur l’importance des rôles égyptien et français dans le processus de paix et sur la gravité (du blocage) du processus de paix».
«Nous avons discuté également, a-t-il dit, des propositions qui manquent de sérieux et de crédibilité», faisant allusion aux dernières propositions israéliennes concernant le retrait de Cisjordanie.
M. Védrine devait avoir des entretiens et un déjeuner de travail avec M. Moussa avant de rencontrer le secrétaire général de la Ligue arabe Esmat Abdel Meguid et regagner Paris dans l’après-midi.
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