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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Al-Madina annonce son programme 97/98 (photo)

Quelle est la place du théâtre dans la société d’aujourd’hui? Le théâtre pose-t-il encore des questions, cherche-t-il encore des solutions? Est-il à l’écoute de la société, de ses besoins, de ses revendications et de ses attentes? Pourquoi la création théâtrale connaît-elle une telle crise, vit-elle un tel état de stagnation? A qui la faute: faibles moyens financiers ou omniprésence de la censure? Est-ce que le ministère de la Culture, dont le rôle est d’aider, financièrement et techniquement les quelques salles de théâtre, remplit sa mission? Est-ce que l’Etat, à travers les différents ministères, donne à la culture en général et au théâtre en particulier la part qui leur revient d’aide et de soutien?
Autant de questions — restées sans réponses — qu’a posées Nidal Achkar en ouverture d’une conférence de presse dont l’objet était de présenter le programme du théâtre al-Madina.
Novembre: «Chatti ya denyé sisâne» (Qu’il pleuve des poussins), pièce pour enfants de Karim Dakroub, tous les samedis et dimanches; le dimanche 30, «al-Bouasa’» (Les misérables) mise en scène de Pierre Hanna.
Décembre: les lundi 1er, mardi 2 et mercredi 3, le club Samir Nasri présente les films d’étudiants qui ont été lauréats du Festival du Cinéma à Beyrouth; les jeudi 11, vendredi 12 et samedi 13, «Les amoureux malheureux» de la Commedia dell’Arte; les mercredi 17 et jeudi 18, la troupe «Les nuits d’Orient», de l’Ecole libanaise pour les non-voyants de Baabda donnera deux concerts de chants de Noël; le dimanche 21, la chorale de l’Association des jeunes arméniens, concert pour Noël.
Janvier 1998, à l’occasion du mois du Ramadan: du 1er au 4, la troupe populaire des Darawichs d’Egypte; du 6 au 8, chant et tarab avec Jahidat Wehbé; du 9 au 11, la troupe maghrébine Weshm; les 13 et 14, l’alépin Kadri Dalal et son oud; du 15 au 17, la troupe «Tarnima» d’Egypte présente des danses folkloriques; les 24 et 25, soirées en hommage à Mounir Bachir, avec son fils, également oudiste, Omar Bachir; Soumaïa Baalbaki et Nabih el Khatib clôtureront le mois en chanson.
En février, un théâtre tunisien, «Faust» de Raja Ben Ammar; «Ouchak akher zaman» (Les amoureux de la fin des temps), mise en scène de Gabriel Yammine.
En mars, la troupe française de danse, «Hallet Eghayan».
En avril, «Mouzakarat majnoun» (Souvenirs d’un fou), mise en scène Berge Fazlian, avec Rifaat Torbay.
En mai, une pièce italienne, «Aquarium» sur le monde fantastique des océans.
En juin, «7, Hill Lane», une pièce anglaise; une pièce de Mohammed Maghout et une adaptation de Saïd Takieddine.
Quelle est la place du théâtre dans la société d’aujourd’hui? Le théâtre pose-t-il encore des questions, cherche-t-il encore des solutions? Est-il à l’écoute de la société, de ses besoins, de ses revendications et de ses attentes? Pourquoi la création théâtrale connaît-elle une telle crise, vit-elle un tel état de stagnation? A qui la faute: faibles moyens...