Dans son avant-propos, Amal Naccache voudrait que «cette publication passe pour ce qu’elle a envisagé d’être: un acte d’humilité, d’abord, étant donné l’orgueil que plusieurs me connaissent, c’est-à-dire le courage de livrer ici un divertissement plutôt que l’éternel livre que je ne commence jamais, des impressions (documentées il est vrai) plutôt que de la politologie, déjà suffisamment présente dans la presse libanaise. Plutôt de l’humour dans l’adversité qui nous touche, que le bilan de l’autorité palestinienne, ou le dépeçage de ce qui, en Israël, relève du sionisme religieux, du sionisme libéral ou des reliquats de «Peace Now».
L’humour, «est la politesse du désespoir». Aussi, si vous lisez Amal Naccache, «entre les lignes, et même ligne par ligne» vous pourrez déceler que «cet humour auto-protecteur sert à ne pas verser dans l’amertume ou la colère qui, si on les laissait faire, nous gagneraient à chaque bulletin. Il ressemble à la tendresse moqueuse que l’on nourrit envers tout ce qui vous appartient, envers tout ce à quoi on appartient» conclut-elle.
«La haine et le béton»; «Fifi Abdo et les Ulémas»; «Yamamoto kadératé»; «Hariri dans le gaz»; «Municipalités et mécénat»; «Du Hamas à Brétecher»; ou encore, «Déchets migrateurs»... Une quarantaine de textes, reflets du pays, à découvrir ou à relire «Sur le Vif».
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