Washington a quelque peu durci le ton en soirée, hier. «les inspecteurs de l’UNSCOM devraient pouvoir reprendre le travail sans ingérence des Irakiens», a dit le président Bill Clinton. Et son secrétaire d’Etat a renchéri: «Bagdad doit autoriser leur retour sans conditions».
Mais si le chef de l’Exécutif US a assuré vouloir parvenir à ce but «par la diplomatie», Madeleine Albright n’a pas exclu «une autre méthode» et a affirmé: «L’Irak doit laisser les inspecteurs de l’UNSCOM revenir à Bagdad pour effectuer leur travail afin de l’empêcher de construire des armes nucléaires, chimiques et biologiques, et cela sans conditions».
«Depuis le début de la crise, nous avons tenté de résoudre le problème avec l’aide de la communauté internationale», a déclaré Mme Albright.
«Comme l’a déclaré le président Clinton, l’Irak ne doit pas être une menace pour le monde à travers le développement d’armes nucléaires, biologiques ou chimiques», a-t-elle insisté.
Le secrétaire d’Etat a tenu ces propos à l’occasion d’une escale technique à l’aéroport du Caire, en route pour Genève venant de New Delhi. Mme Albright devait, à cette occasion, rencontrer son homologue égyptien Amr Moussa et examiner avec lui la question du processus de paix au Proche-Orient, ainsi que la crise irakienne.
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