Conformément à la décision du Conseil des ministres, mercredi dernier, de confier à l’armée le maintien de la sécurité pendant trois mois à Baalbeck-Hermel, la troupe a nettement renforcé son dispositif militaire dans la région.
Dans un communiqué publié samedi, l’armée a demandé aux habitants de s’abstenir d’organiser des manifestations et de ne pas bloquer les routes et a sommé les médias illégaux de cesser toute activité.
Pendant ce temps, le chef de la «révolte des affamés», cheikh Sobhi Toufayli, réaffirmait que l’accès de Baalbeck-Hermel restait interdit aux ministres, alors que les députés peuvent se rendre dans la région.
Plusieurs centaines de soldats, appuyés par des véhicules blindés et par deux hélicoptères, se sont déployés à partir de samedi sur la route internationale de Baalbeck, entre la région de Talia et l’entrée de la ville. Les unités de l’armée étaient accompagnées de deux autopompes de la défense civile. Les militaires ont dressé des barrages fixes et des patrouilles mixtes de l’armée et des Forces de sécurité intérieure (FSI) ont sillonné les rues. Ce déploiement s’est déroulé sans incident.
La révolte continue
Quelques heures plus tard, l’armée a fait paraître un communiqué appelant les habitants de la Békaa à ne pas organiser des rassemblements et des manifestations. L’armée a aussi demandé aux habitants de ne pas bloquer les routes, de ne pas entraver la circulation et le déplacement de qui que ce soit dans la région, de mettre un terme aux violations de la loi et, s’agissant des médias illégaux, de cesser toute activité.
Le communiqué indique que les contrevenants seront déférés devant la justice militaire.
Pour sa part, cheikh Toufayli a affirmé dans une déclaration à la presse, hier, que «les ministres sont toujours inscrits sur la liste des personnes qui ne sont pas autorisées à se rendre à Baalbeck-Hermel». «Ils peuvent se rendre dans la région sous la protection de l’armée, car nous ne voulons absolument pas nous heurter à la troupe», a-t-il réaffirmé. «Notre révolte continue», a indiqué l’ancien secrétaire général du Hezbollah qui a, en outre, déclaré que son mouvement organisera, comme prévu, des manifestations et des rassemblements les 14 et 15 décembre. «Nous ne voulons pas affronter l’armée, parce que notre ennemi unique est le pouvoir politique», a-t-il conclu.
Pour sa part, M. Ammar Moussaoui, député Hezbollah de Baalbeck-Hermel, a estimé que «le problème de la Békaa n’est pas d’ordre sécuritaire ou politique, mais socio-économique. Les chars et les avions ne peuvent pas apporter une solution, car il n’est pas question de renverser le régime ou de menacer la paix civile».
Dans un communiqué publié samedi, l’armée a demandé aux habitants de s’abstenir d’organiser des manifestations et de ne pas bloquer les routes et a sommé les médias illégaux de cesser toute activité.
Pendant ce temps, le chef de la «révolte des affamés», cheikh Sobhi Toufayli, réaffirmait que l’accès de Baalbeck-Hermel restait interdit aux ministres, alors que les députés peuvent se rendre dans la région.
Plusieurs centaines de soldats, appuyés par des véhicules blindés et par deux hélicoptères, se sont déployés à partir de samedi sur la route internationale de Baalbeck, entre la région de Talia et l’entrée de la ville. Les unités de l’armée étaient accompagnées de deux autopompes de la défense civile. Les militaires ont dressé des barrages fixes et des patrouilles mixtes de l’armée et des Forces de sécurité intérieure (FSI) ont sillonné les rues. Ce déploiement s’est déroulé sans incident.
La révolte continue
Quelques heures plus tard, l’armée a fait paraître un communiqué appelant les habitants de la Békaa à ne pas organiser des rassemblements et des manifestations. L’armée a aussi demandé aux habitants de ne pas bloquer les routes, de ne pas entraver la circulation et le déplacement de qui que ce soit dans la région, de mettre un terme aux violations de la loi et, s’agissant des médias illégaux, de cesser toute activité.
Le communiqué indique que les contrevenants seront déférés devant la justice militaire.
Pour sa part, cheikh Toufayli a affirmé dans une déclaration à la presse, hier, que «les ministres sont toujours inscrits sur la liste des personnes qui ne sont pas autorisées à se rendre à Baalbeck-Hermel». «Ils peuvent se rendre dans la région sous la protection de l’armée, car nous ne voulons absolument pas nous heurter à la troupe», a-t-il réaffirmé. «Notre révolte continue», a indiqué l’ancien secrétaire général du Hezbollah qui a, en outre, déclaré que son mouvement organisera, comme prévu, des manifestations et des rassemblements les 14 et 15 décembre. «Nous ne voulons pas affronter l’armée, parce que notre ennemi unique est le pouvoir politique», a-t-il conclu.
Pour sa part, M. Ammar Moussaoui, député Hezbollah de Baalbeck-Hermel, a estimé que «le problème de la Békaa n’est pas d’ordre sécuritaire ou politique, mais socio-économique. Les chars et les avions ne peuvent pas apporter une solution, car il n’est pas question de renverser le régime ou de menacer la paix civile».
Conformément à la décision du Conseil des ministres, mercredi dernier, de confier à l’armée le maintien de la sécurité pendant trois mois à Baalbeck-Hermel, la troupe a nettement renforcé son dispositif militaire dans la région.Dans un communiqué publié samedi, l’armée a demandé aux habitants de s’abstenir d’organiser des manifestations et de ne pas bloquer les...
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