Tout en se disant satisfait de cette décision, M. Fakhoury a déploré dans une déclaration que les Etats-Unis considèrent toujours le Liban, «à tort» selon lui, comme un lieu de passage du trafic de stupéfiants, et l’aient maintenu, ainsi que la Syrie, dans la liste des pays «à surveiller» à cet égard.
Il a rappelé que le Liban avait été «le premier à répondre à l’appel de la communauté internationale en 1992» en vue de l’éradication des cultures interdites, et qu’il avait lui-même lors d’un récent voyage aux Etats-Unis montré aux responsables américains des documents et des photos démontrant que ces cultures avaient été détruites.
De plus, «je certifie qu’il n’existe pas dans la Békaa ni laboratoires ni autres centres similaires de raffinement ou de production de stupéfiants», a-t-il ajouté.
D’autre part, le ministre a regretté que «face à tous les efforts consentis par le Liban dans l’éradication des cultures et la lutte contre le trafic de drogue, nous n’ayons trouvé en contrepartie aucun soutien de la part des pays donateurs au programme des Nations Unies pour le développement des cultures de rechange dans la région de Baalbeck-Hermel».
«Pour la millième fois, nous exhortons les Etats-Unis à contribuer à ce programme, car cela encouragerait sans aucun doute les autres pays à y participer», a encore dit M. Fakhoury, estimant qu’après la décision du président Bill Clinton de rayer la Syrie et le Liban de la liste noire, Washington n’avait plus «aucune justification à continuer à boycotter ce programme».
Il a conclu en soulignant que les habitants de Baalbeck-Hermel avaient «surtout besoin aujourd’hui qu’on les aide à gagner leur pain quotidien, bien plus que d’un certificat de bonne conduite».
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