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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Révolte des affamés : les évêques maronites soulignent les limites du pouvoir

L’assemblée des évêques maronites, réunie à Bkerké sous l’égide du patriarche Nasrallah Sfeir, a estimé que «les événements qui se déroulent dans la Békaa depuis des mois montrent à l’évidence les limites du pouvoir de l’Etat, le mot de la fin dans une affaire dont il est responsable ne lui appartenant pas».
Dans un communiqué publié au terme de sa réunion mensuelle, l’assemblée des prélats a affirmé que «le spectacle de la désobéissance civile et des défis lancés dans ce cadre porte atteinte au prestige de l’Etat et empêche ce dernier de se consacrer au règlement de la crise économique, financière et sociale dans l’ensemble des régions libanaises».
Abordant par ailleurs la question des élections municipales, le communiqué fait état du «rejet quasi unanime des nominations mêmes partielles». Il propose ainsi, «en vue de sauvegarder la démocratie», «les petites circonscriptions et la représentation proportionnelle, dans les grandes villes en particulier, l’adoption de la carte électorale ou l’établissement de bureaux de vote dans les lieux d’exode» afin de permettre aux personnes déplacées d’élire leurs représentants.
«D’aucuns justifient les nominations en disant qu’une liste forte fait élire ses candidats indépendamment de la volonté des électeurs, comme ce fut le cas lors des législatives. Cela signifie que l’Etat reconnaît le manque de représentativité qui a résulté du dernier scrutin législatif», ajoutent les évêques maronites.
Commentant enfin la crise socio-économique à la lumière de la grève décrétée par la CGTL, le communiqué estime qu’une telle initiative montre à quel point «les revenus des Libanais sont devenus insuffisants, sans compter la cherté de vie excessive». D’où, selon les prélats, «la nécessité pour les responsables d’examiner la situation de manière objective et d’offrir aux Libanais des prestations sociales».
L’assemblée des évêques maronites, réunie à Bkerké sous l’égide du patriarche Nasrallah Sfeir, a estimé que «les événements qui se déroulent dans la Békaa depuis des mois montrent à l’évidence les limites du pouvoir de l’Etat, le mot de la fin dans une affaire dont il est responsable ne lui appartenant pas».Dans un communiqué publié au terme de sa réunion...