«Dans l’absolu, le principe de la désignation est antidémocratique et ôte aux citoyens le droit de choisir librement leurs représentants, indique le communiqué publié par le collectif. Il s’agit aussi d’une violation des lois et du jugement du Conseil constitutionnel invalidant la loi de prorogation des mandats des municipalités. C’est aussi une occasion pour les gens du pouvoir de se partager les postes».
«Le Collectif, ainsi que les dizaines de milliers de citoyens (qui ont signé la pétition réclamant l’organisation des élections locales), estiment qu’il existe des moyens pour pallier aux problèmes évoqués par le gouvernement pour expliquer sa volonté de procéder aux désignations, ajoute le communiqué. Dans les régions sous occupation israélienne, il est possible de mettre en œuvre le même mécanisme que celui qui a été utilisé lors des élections législatives. Les urnes peuvent être placées à l’intérieur ou à l’extérieur des régions occupées dans les centres des Nations Unies (...). Pour les localités dont les populations ont été poussées à l’exode, les urnes peuvent être placées dans les régions où les déplacés sont installés. Dans les grandes villes, le mode de scrutin proportionnel pourrait éventuellement être appliqué (pour que toutes les communautés soient représentées au sein des conseils municipaux). Enfin, dans les centres d’estivage, des commissions conjointes pourraient être formées entre les conseils municipaux et les résidents (non originaires de la localité) pour examiner les besoins et élaborer des programmes d’action».
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