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Actualités - CHRONOLOGIE

Il a fait la navette entre Beyrouth et Damas De Charette : la France pousuivra son action pour la paix dans la région (photos)

L’ancien ministre français des Affaires étrangères, M. Hervé de Charette, actuellement en visite dans la région, a fait la navette entre Beyrouth et Damas, où il a rencontré dimanche le président Hafez el-Assad, en présence du ministre syrien des A.E., M. Farouk el-Chareh.
M. Assad a souligné à cette occasion «l’importance» du rôle de la France et de l’Europe dans les efforts de paix au Proche-Orient.
L’entretien entre le chef de l’Etat syrien et M. de Charrette a porté sur «l’intransigeance du gouvernement israélien au sujet du processus de paix et son refus de reconnaître les engagements pris» par ses prédécesseurs travaillistes, a indiqué le porte-parole de la présidence syrienne, M. Gebrane Kourié.
Le président Assad a affirmé devant son interlocuteur français que «le monde entier savait qui était la partie qui a bloqué le processus de paix», dans une allusion au gouvernement de M. Netanyahu, selon M. Kourié.
De son côté, M. de Charette a assuré que la France et l’Europe ne renonceraient pas à œuvrer pour la réalisation d’une paix juste et globale au Proche-Orient.
La veille, samedi, l’ancien chef de la diplomatie française avait mis en garde contre «un esprit de résignation» au sujet du processus de paix, «car c’est le moment de prendre des initiatives» pour relancer le processus. «Puisqu’on a l’impression d’être dans des impasses, il faut bouger», a estimé M. de Charette lors d’un point de presse.
Il a déclaré être «prêt à en parler avec tous ceux qui veulent y contribuer», notamment les dirigeants syriens, estimant qu’il existait «des possibilités, en particulier entre la France et la Syrie, pour jouer un rôle majeur et faire en sorte qu’on ne s’enlise pas».
Selon l’ancien ministre, le gouvernement israélien «n’a pas la même idée du processus de paix, ni la même attitude que le précédent, et c’est cela qui rend difficile le chemin de la paix, qui fait qu’il ne se passe rien dans les négociations», a-t-il indiqué.
M. de Charette avait tenu ces propos après une entrevue avec le vice-président syrien, M. Abdel Halim Khaddam, et le ministre syrien des A.E., M. Farouk el-Chareh.

Chez Berry

Pour en revenir à la journée du dimanche, après sa visite au président Assad, l’ancien chef de la diplomatie est rentré à Beyrouth l’après-midi pour s’y entretenir avec le président de l’Assemblée nationale, M. Nabih Berry.
Au terme de la réunion, M. de Charette s’est notamment félicité «du retour à la vie démocratique normale», à l’occasion des prochaines élections municipales et présidentielles au Liban.
Soulignant d’autre part l’importance du comité de surveillance émanant des accords d’avril 96, il a toutefois affirmé que cette instance «ne se substitue pas à la paix».
M. de Charette s’est rendu par la suite à Cana pour rendre hommage «à ces civils qui ont disparu tragiquement dans une histoire épouvantable», lors d’un bombardement israélien qui avait tué en avril dernier 105 Libanais. Puis il devait rencontrer en soirée le premier ministre Rafic Hariri.
L’ancien ministre français des Affaires étrangères, M. Hervé de Charette, actuellement en visite dans la région, a fait la navette entre Beyrouth et Damas, où il a rencontré dimanche le président Hafez el-Assad, en présence du ministre syrien des A.E., M. Farouk el-Chareh.M. Assad a souligné à cette occasion «l’importance» du rôle de la France et de l’Europe dans...