Pour la première fois dans l’histoire du Maroc, un mouvement islamique, l’association «Unité et réforme», a organisé à Rabat un grand rassemblement politique, autorisé par les autorités dans le cadre de la campagne électorale des élections législatives du 14 novembre.
Faute d’avoir pu obtenir le statut de parti politique, cette association islamique modérée, créée il y a une dizaine d’années, s’est récemment intégrée dans le parti «Mouvement populaire constitutionnel et démocratique» (MPCD) du Dr Abdelkrim al-Khattib, et présente 132 candidats, dont 3 femmes, aux élections.
Cette manifestation, à laquelle ont participé environ 1.500 personnes entassées dans un cinéma du quartier populaire de Yacoub al-Mansour, a permis au Dr al-Khatib, un fondamentaliste radical, de fustiger la classe politique marocaine qui, a-t-il dit, «a dépravé la société depuis l’indépendance du pays» en 1956.
«Notre culture est en danger car nos dirigeants nous imposent un mode de vie occidental, qui n’a aucun lien avec notre authenticité musulmane», a-t-il notamment déclaré sous les applaudissements de l’assistance.
«La plupart de nos ministres, précédents ou actuels, ont des épouses de nationalité étrangère et tous leurs enfants sont inscrits dans des établissements scolaires occidentaux», a-t-il ajouté en estimant qu’il fallait «barrer la route aux défenseurs de la laïcité».
Son intervention, qui s’est terminée par un appel aux «soldats de l’islam» à «promouvoir une société régie par le Coran», a été suivie par un discours d’Abdelillah Benkirane, le leader de l’association «Unité et réforme» qui a commencé «par remercier Dieu» d’avoir permis à son mouvement de «sortir de la clandestinité» à l’occasion de cette campagne électorale afin «d’œuvrer en liberté en faveur de l’islam».
«Certes, nous nous attendons à un échec car le pouvoir ne voudra pas d’islamistes dans le Parlement, mais nous continuerons néanmoins à lutter jusqu’à notre victoire contre les laïcs», a-t-il notamment ajouté.
Abdelillah Benkirane a conclu son discours en affirmant que son association «continuera à lutter contre la destruction de l’économie par l’usure, contre l’alcool et contre la prostitution, ces fléaux contraires à nos valeurs et à notre identité» et déploré que «le tourisme et les étrangers propageaient le sida au Maroc»..(AFP)
Faute d’avoir pu obtenir le statut de parti politique, cette association islamique modérée, créée il y a une dizaine d’années, s’est récemment intégrée dans le parti «Mouvement populaire constitutionnel et démocratique» (MPCD) du Dr Abdelkrim al-Khattib, et présente 132 candidats, dont 3 femmes, aux élections.
Cette manifestation, à laquelle ont participé environ 1.500 personnes entassées dans un cinéma du quartier populaire de Yacoub al-Mansour, a permis au Dr al-Khatib, un fondamentaliste radical, de fustiger la classe politique marocaine qui, a-t-il dit, «a dépravé la société depuis l’indépendance du pays» en 1956.
«Notre culture est en danger car nos dirigeants nous imposent un mode de vie occidental, qui n’a aucun lien avec notre authenticité musulmane», a-t-il notamment déclaré sous les applaudissements de l’assistance.
«La plupart de nos ministres, précédents ou actuels, ont des épouses de nationalité étrangère et tous leurs enfants sont inscrits dans des établissements scolaires occidentaux», a-t-il ajouté en estimant qu’il fallait «barrer la route aux défenseurs de la laïcité».
Son intervention, qui s’est terminée par un appel aux «soldats de l’islam» à «promouvoir une société régie par le Coran», a été suivie par un discours d’Abdelillah Benkirane, le leader de l’association «Unité et réforme» qui a commencé «par remercier Dieu» d’avoir permis à son mouvement de «sortir de la clandestinité» à l’occasion de cette campagne électorale afin «d’œuvrer en liberté en faveur de l’islam».
«Certes, nous nous attendons à un échec car le pouvoir ne voudra pas d’islamistes dans le Parlement, mais nous continuerons néanmoins à lutter jusqu’à notre victoire contre les laïcs», a-t-il notamment ajouté.
Abdelillah Benkirane a conclu son discours en affirmant que son association «continuera à lutter contre la destruction de l’économie par l’usure, contre l’alcool et contre la prostitution, ces fléaux contraires à nos valeurs et à notre identité» et déploré que «le tourisme et les étrangers propageaient le sida au Maroc»..(AFP)
Pour la première fois dans l’histoire du Maroc, un mouvement islamique, l’association «Unité et réforme», a organisé à Rabat un grand rassemblement politique, autorisé par les autorités dans le cadre de la campagne électorale des élections législatives du 14 novembre.Faute d’avoir pu obtenir le statut de parti politique, cette association islamique modérée, créée...
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