Ce mouvement a été suivi dans toutes les facultés et branches de l’université, et les enseignants ont réitéré à cette occasion les multiples revendications auxquelles l’Etat n’a pas encore donné suite. Ils ont ainsi déploré la réduction du budget de l’U.L. dont «l’indépendance est sans cesse méprisée par les responsables»; «l’atermoiement dont font preuve les responsables concernant l’intégration au cadre des professeurs contractuels qui remplissent pourtant toutes les conditions légales nécessaires; le non-règlement de la prime au titre de la vie chère pour l’année 1996; la non- approbation de l’échelle des salaires; l’augmentation des frais d’inscription que doivent régler les étudiants, alors que, parallèlement, le budget de la mutuelle de l’année 98 subit des coupes sombres».
En conclusion, les professeurs de l’U.L., soutenus dans leur mouvement de protestation par les délégués des étudiants, ont imputé la responsabilité de «la marginalisation de l’université» aux ministres de la Culture et de l’Enseignement supérieur, et des Affaires financières, MM. Fawzi Hobeiche et Fouad Siniora.
Les employés de l’U.L. ont également observé hier une grève en signe de solidarité avec les doléances des professeurs et ce, dans toutes les régions du pays.
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