Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Les Etats-Unis refusent de dénaturer le processus de paix pour promouvoir Doha

Les Etats-Unis ne chercheront pas un succès facile dans les négociations israélo-palestiniennes dans le but de convaincre les pays arabes de participer à la conférence économique de Doha sur le Proche-Orient, a affirmé hier le département d’Etat.
Le porte-parole du département James Rubin a ajouté que le sous- secrétaire d’Etat pour le Proche-Orient, Martin Indyk, avait eu de «bonnes discussions» au cours de sa tournée dans le monde arabe pour persuader les partenaires de Washington d’envoyer une délégation de haut niveau à la conférence de Doha, prévue du 16 au 18 novembre.
Tous les pays n’ont pas encore pris leur décision et les Etats-Unis vont continuer leurs efforts de persuasion, a-t-il souligné.
M. Rubin a confirmé que le secrétaire d’Etat Madeleine Albright prévoyait de conduire la délégation américaine à Doha.
«Nous n’allons certainement pas dénaturer le processus de paix dans le but d’améliorer les chances de succès» de la réunion de Doha.
De son côté, M. Martin Indyk a à nouveau appelé hier à Doha les pays arabes à participer du 16 au 18 novembre dans cette ville à la conférence économique pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord.
«Nous souhaitons voir le plus grand nombre de pays (arabes) participer à ce forum», a déclaré à des journalistes M. Indyk, avant de quitter le Qatar pour Bahrein, dans le cadre d’une tournée dans les pays arabes de la région.
«La conférence de Doha ne sera pas un cadeau à une seule partie (Israël), mais tous les pays, notamment arabes, bénéficieront des avantages de ce forum sur le plan économique et celui des investissements», a ajouté M. Indyk.
Seuls le Qatar, pays hôte, le Yémen et la Jordanie ont jusqu’à présent annoncé officiellement leur participation à la conférence.
Les Emirats arabes unis, où M. Indyk s’était rendu lundi, ont indiqué hier qu’ils ne participeraient pas au forum de Doha à moins d’un progrès «réel, tangible et sur tous les volets» du processus de paix.
Le président des Emirats, cheikh Zayed ben Sultan al-Nahyane, avait annoncé dès le mois d’août que son pays n’irait pas à cette conférence, pour protester contre la politique d’Israël.
Aucun progrès tangible n’a été réalisé dans les négociations de paix israélo-palestiniennes depuis le printemps dernier. Les négociations israélo-syriennes sont suspendues depuis 1996.
M. Indyk effectue une tournée dans la région pour s’assurer de la présence du plus grand nombre possible de pays arabes à la conférence.
L’Egypte et l’Arabie Séoudite lient leur participation à cette conférence à des progrès tangibles dans le processus de paix. (AFP, Reuter)

Les Etats-Unis ne chercheront pas un succès facile dans les négociations israélo-palestiniennes dans le but de convaincre les pays arabes de participer à la conférence économique de Doha sur le Proche-Orient, a affirmé hier le département d’Etat.Le porte-parole du département James Rubin a ajouté que le sous- secrétaire d’Etat pour le Proche-Orient, Martin Indyk, avait...