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Actualités - CHRONOLOGIE

Au Liban-nord, on n'ose plus manger du poisson (photos)

Les prix et les ventes de poisson ont chuté considérablement au Liban-Nord après la découverte, mercredi dernier, d’une grande quantité de poissons morts flottant dans les parages de Mina, le port de Tripoli. Notre correspondant au Liban-Nord, Michel Hallak, rapporte que des dizaines de familles dépendant de ce secteur (pêcheurs et propriétaires de commerces) ont subi de lourdes pertes. Elles demandent que les causes de cette hécatombe soient déterminées d’autant, affirment-elles, que la côte de Tripoli n’est pas polluée puisque ce phénomène ne s’est pas renouvelé.
Le décès des poissons avait été attribué soit à la pollution de l’eau soit à la pêche à la dynamite ou à la pêche par produits toxiques. Une association écologique avait prélevé des échantillons qui devraient être analysés dans un laboratoire de Beyrouth. Aucun résultat n’a encore été communiqué.
Un pêcheur de la région, Ali Rachid Kouaida, qui possède également un commerce de poissons dans le Akkar, déclare: «Nos clients, qui viennent généralement de toutes les régions libanaises, ont arrêté d’acheter du poisson par peur de la pollution. Les prix sont très bas actuellement».
Kouaida s’est plaint des effets de la concurrence provenant de l’importation du poisson. «Les importations ont beaucoup nui aux pêcheurs libanais, obligés, dans bien des cas, de chercher d’autres sources de revenus», a-t-il dit. Il a demandé aux ministres des Transports, M. Omar Meskaoui, et de l’Environnement, M. Akram Chehayeb, de s’assurer de la salubrité de la côte du Akkar, qui «ne contient aucune bouche d’égout, mais dont le seul problème se situe au niveau des déchets domestiques jetés à la mer par la population». «Ce problème peut être facilement résolu par un contrôle plus rigoureux», a-t-il ajouté.
Les prix et les ventes de poisson ont chuté considérablement au Liban-Nord après la découverte, mercredi dernier, d’une grande quantité de poissons morts flottant dans les parages de Mina, le port de Tripoli. Notre correspondant au Liban-Nord, Michel Hallak, rapporte que des dizaines de familles dépendant de ce secteur (pêcheurs et propriétaires de commerces) ont subi de...