Le décès des poissons avait été attribué soit à la pollution de l’eau soit à la pêche à la dynamite ou à la pêche par produits toxiques. Une association écologique avait prélevé des échantillons qui devraient être analysés dans un laboratoire de Beyrouth. Aucun résultat n’a encore été communiqué.
Un pêcheur de la région, Ali Rachid Kouaida, qui possède également un commerce de poissons dans le Akkar, déclare: «Nos clients, qui viennent généralement de toutes les régions libanaises, ont arrêté d’acheter du poisson par peur de la pollution. Les prix sont très bas actuellement».
Kouaida s’est plaint des effets de la concurrence provenant de l’importation du poisson. «Les importations ont beaucoup nui aux pêcheurs libanais, obligés, dans bien des cas, de chercher d’autres sources de revenus», a-t-il dit. Il a demandé aux ministres des Transports, M. Omar Meskaoui, et de l’Environnement, M. Akram Chehayeb, de s’assurer de la salubrité de la côte du Akkar, qui «ne contient aucune bouche d’égout, mais dont le seul problème se situe au niveau des déchets domestiques jetés à la mer par la population». «Ce problème peut être facilement résolu par un contrôle plus rigoureux», a-t-il ajouté.
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