Hommage à Jacques Prévert, conférences, signatures, rencontres d'auteurs, musique, expos, spectacles Lire en français et en Musique 97 : c'est parti (photos)

C’est au son de la fanfare des Forces de sécurité que Mme Elias Hraoui a inauguré hier, au Beirut Hall, Sin el-Fil, le salon «Lire en français et en musique 97». Outre l’épouse du chef de l’Etat, on notait la présence de nombreuses personnalités, notamment celles du Dr Chafic Mouallem, représentant le ministre de l’Education M. Jean Obeid; des ministres Michel Eddé et Marwan Hamadé; de l’ambassadeur de France M. Daniel Jouanneau; des députés Nassib Lahoud et Jacques Tchoukhadarian ainsi que de plusieurs représentants de la Mission culturelle française.

Côté stands, «Lire en français et en musique 97» c’est, en chiffres: quinze libraires, onze maisons d’édition, cinq institutions (UNESCO, AUPELF-UREF, CERMOC, IFAPO, IFEAD), cinq expositions, quatorze stands «Presse», trois stands «multimédias», trois disquaires, deux chaînes de télévision (MTV et Canal+ Horizon), trois boutiques et un espace enfants...
Comme chaque année, le salon accueille par ailleurs un bouquet d’écrivains, de penseurs et de poètes francophones. Des invités de choix qui signeront leurs ouvrages sur place ou donneront des conférences salle «Georges Schéhadé» ou salle «Ernest Renan». Par ailleurs, un bel hommage sera rendu à Jacques Prévert, à l’occasion du vingtième anniversaire de sa mort. Le grand poète sera en effet «salué» durant toute la durée du salon à travers des expositions, des films et des spectacles.
Au programme également: la remise du prix Phénix-97 (vendredi 7 novembre) et une journée «Canada»...
Et côté animation, les 6, 7, 8 et 9 novembre: La troupe parisienne «Nag’airs» interprétera des chansons françaises traditionnelles dans les allées du salon tandis que le stand de la librairie Antoine accueillera un magicien, Pascal Le Guern... Pour tout renseignement, demandez le programme à l’entrée.
Cette année, le Beirut Hall a sensiblement meilleure mine. Plus aéré et mieux agencé, l’espace est divisé en «rues», «avenues» et ronds-points aux jolis noms: rue des Enfants du paradis, avenue des Hommes illustres, rond-point des Arts... A l’entrée, des cartes sont distribuées aux visiteurs pour les aider à s’orienter. Le «Hall» est par ailleurs plus vert, et tapissé d’une moquette aux couleurs chantantes. Enfin, trois stands qui offrent du cognac de France menacent de voler la vedette aux coins-cafés où on se retrouve pour discuter.
«Lire en français et en musique 97», une manifestation devenue tradition. Et qui, comme le cognac, ne cesse de se bonifier...
Natacha SIKIAS