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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Boustani : on exploite le dossier des déplacés dans les conflits politiques

«On exploite la personne déplacée dans les conflits politiques. De fait, elle est considérée comme un bouc-émissaire et un otage permettant de réaliser des objectifs politiques».
C’est ce qu’a déclaré hier le député Nabil Boustani à l’issue d’un entretien avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. Il a ajouté à sa sortie de Bkerké: «On constate malheureusement qu’en dépit de tous les efforts déployés en vue d’obtenir les fonds nécessaires au retour de ces personnes, nous ne récoltons que des promesses».
«Plus grave encore, a-t-il poursuivi, est la mise en application des jugements concernant l’évacuation des personnes déplacées des lieux qu’elles occupent alors qu’aucune indemnité ne leur a encore été versée». Dans ce cadre, M. Boustani a précisé qu’il s’était entretenu à ce sujet avec le président de la République, M. Elias Hraoui. Selon le député du Chouf, le chef de l’Etat «s’est déclaré disposé à promulguer une loi stipulant le gel de l’exécution de ces jugements en attendant le retour des personnes déplacées».
D’autre part, en réponse à une question concernant les attaques du ministre Walid Joumblatt et de son conseiller, M. Ghazi Aridi, contre Bkerké, M. Boustani a déclaré: «Je n’en connais pas les raisons. Mais il y a deux autorités de référence dans la montagne qui devraient être complémentaires: Bkerké d’abord, puis Moukhtara».
Par ailleurs, le cardinal Sfeir a reçu une délégation de l’opposition Kataëb, présidée par M. Michel Jabbour. Celui-ci a notamment critiqué les projets fiscaux préconisés par le gouvernement, et proclamé son appui aux positions du patriarche maronite.
«On exploite la personne déplacée dans les conflits politiques. De fait, elle est considérée comme un bouc-émissaire et un otage permettant de réaliser des objectifs politiques».C’est ce qu’a déclaré hier le député Nabil Boustani à l’issue d’un entretien avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir. Il a ajouté à sa sortie de Bkerké: «On constate...