Réunie hier sous la présidence du juge Hatem Madi, la cour criminelle du Mont-Liban a poursuivi le procès de Joseph Elias Younès accusé de l’assassinat de sa sœur aînée Nahed en août 1996.
Grièvement blessé par balles en 1987, Joseph Younès s’était transformé en un névrosé et suivait des cures de soins à l’hôpital de la Croix où il était périodiquement interné à chaque fois que son état empirait.
Libéré début août 1996 alors que sa mère était gravement malade, Joseph devait avoir une violente altercation avec sa sœur qui a menacé de le ramener à l’hôpital. Pris de panique, Joseph a alors roué de coups la malheureuse qui a perdu connaissance et qu’il a alors tout simplement jetée en pleine nuit par la fenêtre de leur appartement sis au troisième étage d’un immeuble de Jounieh avant d’aller attendre tranquillement le lever du jour et la découverte du corps par les voisins et les passants.
Devant la cour, Joseph s’est déclaré hier plein de remords. «J’ai tué ma sœur dans un moment de folie car elle voulait me ramener à l’hôpital», a-t-il affirmé.
Le jugement sera rendu le 3 décembre prochain.
Réunie hier sous la présidence du juge Hatem Madi, la cour criminelle du Mont-Liban a poursuivi le procès de Joseph Elias Younès accusé de l’assassinat de sa sœur aînée Nahed en août 1996.Grièvement blessé par balles en 1987, Joseph Younès s’était transformé en un névrosé et suivait des cures de soins à l’hôpital de la Croix où il était périodiquement...
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