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Actualités - OPINION

Pan Pan Amalgames


Comme toujours d’accord quoique rivaux, le Larousse et le Robert, couple hétéro ambigu, désignent sponsor comme un mot anglais. Comme quoi il ne faut pas toujours se fier aux apparences ni aux références, si l’on veut pas en perdre son latin de cuisine: sponsor, d’après Darwin qui connaissait tout des origines, est un terme transalpin comme dirait un Français chaud lapin. Une sorte d’ordonnateur des cérémonies ou des spectacles du temps de la Rome antique. Déjà rien à voir avec le mécène, sinon un même goût pour le show off, pour la scène.
Ne coupons pas les cheveux en quatre, ne disons pas comment de probables oxfordiens ont transposé d’antiques prébendes en financement publicitaire de prestations diverses et arrêtons-nous à cette dérive qui est bien une exclusivité des temps modernes: le soi-disant dévouement humanitaire des vendeurs de choucroute et autres salades. A vous en rendre littéralement malade: pour faire pousser un arbuste, reverdir la nature, il faut paraît-il se détruire le foie à l’alcool d’oignon. Un coup de gnôle, une branche qui croît: qu’est-ce qu’il est bon çui qui y croit.
Mieux encore: tu veux que ta fille aille en classe? Tu n’as qu’à acheter une voiture, on paiera pour toi 1.000 dollars à l’école.
En oubliant de te dire que la maison-mère, là-bas dans l’Asie profonde en proie justement à des troubles de bourses, est en train de couler, de faire faillite. De plus, si je ne m’abuse, cette sorte de proposition constitue un contrat-mariage, forme d’échange commercial interdite par la loi.
Alors autant refuser la tentation et se tenir à quia…

J.I.
Comme toujours d’accord quoique rivaux, le Larousse et le Robert, couple hétéro ambigu, désignent sponsor comme un mot anglais. Comme quoi il ne faut pas toujours se fier aux apparences ni aux références, si l’on veut pas en perdre son latin de cuisine: sponsor, d’après Darwin qui connaissait tout des origines, est un terme transalpin comme dirait un Français chaud lapin....